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Gilbert Arenas a débarqué en NBA via la draft 2001 lorsqu’il a été sélectionné par les Warriors. Très dépensier avant son arrivée dans la ligue, il s’est ainsi retrouvé avec… très peu d’argent.
La carrière de Gilbert Arenas, bien que laissant un goût d’inachevé, fut couronnée de succès avec 20.7 points de moyenne, un titre de MIP en 2003 et plusieurs sélections dans les All-NBA Team.
Mais les débuts de l’Agent Zéro ont été très compliqués puisqu’il s’est retrouvé en manque d’argent lorsqu’il a été drafté par les Warriors en 2001.
Arenas est revenu auprès de Leo Sepkowitz de The Atletic sur le commencement de sa carrière en expliquant les raisons de cette pauvreté : des dépenses totalement excessives avant même d’arriver dans la ligue.
Ce qui s’est passé, c’est que j’ai acheté ma chaîne avec ses initiales dessus, acheté mon 4×4 avec les cinq téléviseurs et la chaîne stéréo.
Il précise également qu’il avait déjà dépensé des centaines de milliers d’euros alors qu’il n’était pas encore drafté. Avec 15.8 points, 3.8 rebonds et 2.2 passes en NCAA, Arenas pensait qu’il allait être un choix élevé de cette draft et donc récupérer un très gros salaire.
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Malheureusement pour lui, l’Agent Zéro ne fut drafté qu’en 31ème position par Golden State, et ne perçut donc qu’un salaire de 330.000 dollars annuel la première saison et 512.000 l’année suivante.
Sauf que ces sommes avaient déjà été majoritairement dépensées avec tous ses achats préalables. Pendant ses deux premières années, Arenas a ainsi vécu avec seulement 400 dollars par mois.
Imaginez que vous soyez un joueur de la NBA pour 400$ par mois. Je louais une petite maison et je prenais le plus de nourriture possible dans l’avion de l’équipe. Essayez d’avoir un rendez-vous galant au milieu du mois avec 100$ restants. C’était horrible. »
Finalement, sa situation salariale s’est améliorée lors de sa troisième saison lorsqu’il a signé aux Wizards pour un salaire de 63.7 millions de dollars sur six ans. Et vu le tempérament dépensier du bonhomme, on imagine que les achats en tous genres ont alors rapidement fusé.
L’histoire de Gilbert Arenas rappelle que les jeunes joueurs doivent faire attention à leurs dépenses, sous peine d’être rapidement en difficulté financière. L’histoire de l’Agent Zéro est à ne surtout pas reproduire.
