NBA – Les stars actuelles auraient-elles encore plus scoré dans les années 80 ? Kobe répond

Le débat est souvent mis sur la table : combien de points par match Michael Jordan marquerait-il avec les règles actuelles ? A l’inverse, quelle feuille de stats rendrait un Kevin Durant ou un James Harden dans les années 1980 ? Kobe Bryant éclaire le sujet.

On le sait, la NBA actuelle se distingue par ses règles différentes de ce qu’était le jeu dans les années 80. A l’époque, le handchecking était autorisé, la défense de zone interdite, et les contacts nettement moins sanctionnés, transformant parfois la raquette en champ de bataille.

Les règles sont désormais largement différentes, et s’il y en a qui sont impactés, ce sont bien les scoreurs.

Scoreur d’élite parmi les scoreurs, Kobe Bryant a son avis sur la question. Pour lui, les Kevin Durant, Carmelo Anthony et compagnie auraient fait encore plus de dégâts il y a quelques décennies :

Pour des scoreurs comme moi, Melo ou KD, les règles des années 80 auraient été plus bénéfiques, car il fallait jouer homme à homme, face à face. Si tu veux doubler, il faut venir de loin. Et peu importe si tu me hand-check : s’il y a personne derrière toi, tu ne vas pas m’arrêter. Je pense que la zone limite certains des scoreurs d’élite.

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Bryant pense donc que la défense de zone, autorisée en NBA seulement depuis la saison 2001-2002, réduit l’impact de scoreurs habitués à l’isolation et au bon vieux un contre un à l’ancienne.

Il est vrai que par le passé, la zone était inexistante car illégale, la défense quasi-systématiquement en un contre un, et le pick and roll nettement moins utilisé. A l’évidence, le Black Mamba semble nostalgique de cette époque d’apanage du 1-vs-1.

Dans ce système, combien de points auraient planté les top scoreurs du moment ? Difficile de le savoir, tout comme il est impossible d’imaginer ce qu’un Michael Jordan au sommet de son art aurait donné dans la ligue actuelle, bien que MJ nourrisse de grands fantasmes à ce sujet.

Chacun se fera son avis sur la question, mais Kobe Bryant a en tout cas le sien. De quoi donner du grain à moudre au fan de basket-fiction.