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L’accumulation de stars au sein d’une même équipe n’est pas au goût de toute le monde, et Shaq n’apprécie pas particulièrement. Nouvel épisode du fameux conflit générationnel.
C’est une mode qui, depuis quelques années, ne cesse de prendre de l’ampleur. Boston 2008, Miami 2010, Warriors 2016… les exemples de superteams dans la ligue se sont multipliés, et plus encore ces derniers temps.
Obnubilées par la bague, les stars sont prêtes à mettre leur égo de côté en s’associant avec une ou plusieurs autres stars, afin d’accroître leur chance de remporter le trophée Larry O’Brien.
Invité sur le plateau du « Jimmy Kimmel Live », Shaq a pointé du doigt ce nouveau système. Alors que le présentateur star lui a demandé qui il aurait choisi entre les Lakers et les Clippers, l’ancien pivot du Magic a répondu « aucune des deux », avant de développer un peu plus :
Je viens d’une époque où les gars voulaient rivaliser et se battre les uns les autres. Si je jouais aujourd’hui, j’irais dans une équipe qui a besoin d’une superstar et j’apprendrais aux gars comment battre les super teams.
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Effectivement, Shaq est arrivée dans une époque, les années 90, où les rivalités entre les joueurs et les équipes (Bulls-New York, Pacers-NY entre autres) étaient à leur apogée. Il y avait parfois de la véritable haine entre certains joueurs, et cela donnait souvent lieu à des échanges musclés.
D’ailleurs, les critiques concernant les superteams viennent très souvent de joueurs avant évolué à cette époque, ces derniers ne comprenant pas la mentalité des joueurs actuels.
Néanmoins, Shaq semble oublier un petit détail : les Lakers 2004. Alors bien entendu, il est important de remettre le contexte en place et rappeler que Gary Payton et surtout Karl Malone étaient en fin de carrière et donc loin de leur prime respectif. Il n’empêche qu’avec cette équipe, les Lakers faisaient figure de méga-favoris. En vain, puisqu’ils furent battus par les Pistons.
Les superteams n’ont en tout cas pas fini de faire jaser. Cette mode passera peut-être dans quelques années. En attendant, il faut s’y plier et profiter des duels dantesques que cela va nous offrir.
