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La saison est terminée depuis plus d’un mois, la folie de la free agency a fini de déferler, et on peut maintenant souffler. L’occasion de se pencher sur quelques sujets toujours intéressants mais plus intemporels, comme la question du GOAT non-américain.
Depuis plusieurs décennies, les joueurs non-américains se sont succédé en NBA, au point de faire désormais partie intégrante de la ligue. Tony Parker, Pau Gasol, Yao Ming ou encore Dirk Nowitzki figurent ainsi parmi les figures les plus emblématiques de ces « international players ».
Difficile de ne pas évoquer Hakeem Olajuwon ou Manu Ginobili dans cette liste composée majoritairement de retraités, mais les joueurs actuels ne sont pas en reste. Joel Embiid, Pascal Siakam et Ben Simmons sont par exemple autant de joueurs internationaux d’excellente qualité.
En tant qu’étudiant du jeu et de son histoire, LeBron James, qui a notamment livré d’âpres batailles contre Nowitzki, TP et consorts, sait de quoi il parle. Interrogé il y a quelques temps sur la question du meilleur joueur international de l’histoire, le King répondait :
Dirk. Non, attendez, plutôt Drazen Petrovic. Pour sa qualité de tireur et son côté athlétique. Il n’avait peur de rien ni personne, et il était incroyable.
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Débarqué en NBA à 26 ans pour la saison 1989-1990 du côté de Portland, Petrovic a joué en NBA jusqu’à sa mort en 1993. Après une saison très aboutie avec les Nets (22 points à 52% au tir), le Croate envisageait un retour en Europe, lassé du manque de reconnaissance des médias américains et de l’attitude de certains coéquipiers.
Cet été là, en marge d’un rassemblement avec l’équipe nationale, il décédait dans un accident de voiture sur une route trempée d’Allemagne. Il avait 28 ans.
Petrovic a laissé une forte impression sur le monde de la NBA, et notamment les arrières auxquels il a été confronté à l’Est comme Reggie Miller ou Michael Jordan, tous deux très élogieux à son sujet. Ceux qui ne connaissent pas le petit Mozart du basket peuvent le découvrir ci-dessous :
On ne peut que valider le choix du King, ne serait-ce que parce que Petrovic n’a malheureusement pas pu aller au bout de ce qu’il avait à offrir. Cruel.
