Débarqué chez les Knicks il y a quelques jours, Bobby Portis se traine une réputation parfois sulfureuse. Comme cette anecdote datant de son époque à Chicago le prouve.
Bobby Portis est officiellement un Knick, et s’il n’était pas franchement la cible privilégiée des fans de New York avant la free agency, le fit pourrait être bon. L’intérieur sort d’une bonne saison, et son style de jeu sans tricher pourrait plaire aux fans de la Big Apple.
On espère cependant que Portis saura se contrôler, lui qui avait défrayé la chronique il y a quelques saisons pour avoir savaté son coéquipier Nikola Mirotic à Chicago, l’envoyant à l’hôpital. Bobby avait écopé de 8 matchs de suspension de la part de sa propre franchise.
Un épisode qui prouve une chose, si certains en doutaient encore : Portis n’a peur de personne… même pas de Dwyane Wade. Durant sa saison dans l’Illinois en 2016-2017, Flash avait publiquement critiqué ses coéquipiers après une défaite, les accusant de ne pas accuser assez dur. Le lendemain, Wade s’est expliqué lors d’une réunion d’équipe. La suite, c’est Marc Berman du New York Post qui vous la raconte :
Au lendemain de ces commentaires, une réunion a été organisée, lors de laquelle Wade a expliqué ses props. Pendant que Wade parlait, Portis le fixait de manière menaçante. Wade a fini par dire : « Qu’est-ce qu’il y a, Bobby ? »
Et Bobby lui est rentré dedans, disant : « Tu es peut-être un meilleur joueur, mais ne mets jamais en cause mon éthique de travail ». Il a accusé Wade de ne pas travailler assez dur car il ne s’entraînait pas.
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Comme disent les anglo-saxons, il semble cependant n’y avoir « no hard feelings » entre les deux hommes, qui s’étaient chaleureusement salués plus tard lors d’un match entre Miami et Washington.
Portis a pesé 14 points et 8 rebonds par match cette saison, une contribution intéressante qui pourrait en faire un atout de qualité pour les Knicks. Il y aura de la concurrence dans la raquette puisque Julius Randle, Taj Gibson et Mitchell Robinson sont également dans l’effectif new-yorkais.
La leçon est claire : Bobby Portis n’a peur de rien ni personne, pas même d’un futur Hall of Famer. Une témérité qui peut être une qualité pour jouer à New York…