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La NBA est l’une des ligues les plus avant-gardistes du monde, tous sports confondus. Et avec son nouveau concept de paris virtuels, l’organisation gérée par Adam Silver et son comité poursuit sur sa lancée. Explications.
Pas de doute, la NBA est bien l’une des ligues les plus modernes du monde, bien portée par un Adam Silver volontariste sur un grand nombre de sujets. Par le passé, le commissaire a été l’un des principaux promoteurs des paris sportifs sur la NBA, et il cherche maintenant à faire de la ligue américaine une pionnière en lançant un nouveau concept de paris sur… des matchs virtuels.
Un jeu virtuel de paris sportifs nommé « NBA Last 90 » va faire ses débuts dans les marchés du betting américain et européen pour la saison 2019-2020. Cette édition contiendra des highlights et vidéos de matchs et se concentrera sur une partie spécifique des matchs.
Voici une présentation par David Purdum, journaliste pour ESPN :
« NBA Last 90 » amènera les joueurs dans les 90 dernières secondes d’un match simulé entre deux équipes NBA et offrira des propositions de paris sur ce qu’il passera durant la fin du match fictif.
Highlight Games Limited, partenaire de la NBA et fournisseur de jeux-vidéo, rassemble les highlights et actions importantes des dernières saisons pour raconter une histoire de ce qu’il se passera sur les 90 ultimes secondes.
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Les participants pourront parier sur plusieurs choses, y compris l’équipe gagnante, le joueur qui marque sur la possession et le total de points marqué par les deux formations.
Un générateur de nombres aléatoires, similaire à celui qui est utilisé pour les machines à argent, déterminera les possibilités.
Les paris sportifs ne sont pas encore légaux de partout aux Etats-Unis, ils dépendent de la législation propre à chaque Etat, mais sont progressivement autorisés. Et Adam Silver a été l’un des principaux défenseurs des paris sportifs sur le territoire, notamment depuis qu’il est à la tête de la NBA.
Son principal argument ? Les paris sportifs permettraient de décupler l’engagement des fans dans les sports grâce à l’implication financière. Scott Kaufman-Ross, responsable de la Fantasy et des jeux pour la NBA, a réitéré cette idée :
Nous nous sommes penchés sur la question au cours des dernières années, et nous étions vraiment surpris de voir à quel point c’est populaire.
En Europe, nous sommes particulièrement enthousiastes à l’idée d’utiliser le virtuel comme un autre moyen d’interagir avec nos fans grâce à du contenu alternatif, surtout compte tenu des défis auxquels nous faisons face dans la région avec les fuseaux horaires.
On attend maintenant avec impatience la simulation pour laquelle 100.000$ ont été misés sur un game winner virtuel de JaVale McGee. Affaire à suivre.
