Alors que nous sommes en plein cœur des playoffs, les spéculations vont commencer à prendre une place encore plus importante pour les récompenses individuelles.
Mêmes si elles sont décernées plus tard qu’il y a quelques années, les récompenses individuelles retiennent toujours autant l’attention, et ce même pendant les playoffs. Pour chaque trophée, des favoris très clairs se distinguent, mais des outsiders pourraient pourquoi pas créer la surprise sur l’un d’entre eux. On vous propose une liste de noms à retenir pour chaque récompense majeure.
Si vous n’avez pas encore consulté la première partie, vous pouvez cliquer ici.
–
Rookie de l’Année
–
Les favoris :
–
Luka Doncic
Statistiques : 21.2 points (42.7% au tir, 32.7% à 3-points), 7.8 rebonds, 6.0 passes, 1.1 interception, 0.3 contre en 32.2 minutes
S’il y avait encore des sceptiques à propos de Luka Doncic avant le début de la saison, ceux-ci ont vite été convaincus. Le Slovène a immédiatement montré qu’il était prêt à jouer en NBA. Il peut tout faire en attaque et son stepback est une arme redoutable (et en plus il le fait en 2 pas), mais a eu un peu plus de difficultés en défense, même s’il n’est pas non plus catastrophique. Il est le favori numéro 1 depuis le début de la saison, et il sera difficile de lui enlever le trophée des mains.
–
Trae Young
Statistiques : 19.1 points (41.8% au tir, 32.4% à 3-points), 3.7 rebonds, 8.1 passes, 0.9 interception, 0.2 contre en 30.9 minutes
Après un début de saison compliqué et très irrégulier, Trae Young a trouvé ses marques au sein des Hawks après le All-Star Game, et a sorti de nombreuses performances de haut-vol. Au point de revenir pleins gaz dans la course pour le Rookie de l’Année. Il part peut-être de trop loin par rapport à Doncic, qui a été beaucoup plus régulier tout au long de la saison, mais il est son seul concurrent sérieux. Son style de jeu plus spectaculaire pourrait peut-être lui valoir quelques votes supplémentaires.
–
Les outsiders :
–
DeAndre Ayton
Statistiques : 16.3 points (58.5% au tir), 10.3 rebonds, 1.8 passe, 0.9 interception, 0.9 contre en 30.7 minutes
Numéro 1 de la draft, Deandre Ayton a fait une bonne saison rookie, mais ses performances ont été éclipsées par celles de Doncic et Young. Il n’empêche qu’il est un joueur complet en attaque et qu’il progresse bien en défense. Son association avec Devin Booker a plutôt bien fonctionné malgré le manque de résultats collectifs.
–
Marvin Bagley
Statistiques : 14.9 points (50.4% au tir, 31.3% à 3-points), 7.6 rebonds, 1.0 passe, 0.5 interception, 0.5 contre en 25.3 minutes
Marvin Bagley était en quelque sorte l’inconnue de la draft, car personne ne savait si son jeu allait faire la transition NCAA-NBA. Au final, il s’en est très bien sorti, et a largement contribué à la bonne saison des Kings, qui ont réalisé leur meilleur exercice depuis 2005-2006. Son jeu est encore assez brut mais il a montré de bons axes de progression tout au long de la saison.
–
Mentions honorables :
–
Collin Sexton : 16.7 points (43.0% au tir, 40.2% à 3-points), 2.9 rebonds, 3.0 passes, 0.5 interception, 0.1 contre en 31.8 minutes
Jaren Jackson Jr : 13.8 points (50.6% au tir, 35.9% à 3-points), 4.7 rebonds, 1.1 passe, 0.9 interception, 1.4 contre en 26.1 minutes
Shai Gigeous-Alexander : 10.8 points (47.6% au tir, 36.7% à 3-points), 2.8 rebonds, 3.3 passes, 1.2 interception, 0.5 contre en 26.5 minutes
Mitchell Robinson : 7.3 points (69.4% au tir), 6.4 rebonds, 0.6 passe, 0.8 interception, 2.4 contres en 20.6 minutes
À lire également : Les anecdotes méconnues sur les joueurs
–
Défenseur de l’Année
–
Les favoris :
Rudy Gobert
Statistiques : 15.9 points (66.9% au tir), 12.9 rebonds, 2.0 passes, 0.8 interception, 2.3 contres en 31.8 minutes
Tenant du titre, Rudy Gobert fait cette année encore partie des favoris dans la course pour le meilleur défenseur. Auteur de sa meilleure saison en carrière, le Français est toujours aussi déterminant défensivement, et le rendement du Jazz de ce côté du terrain s’en ressent souvent lorsqu’il n’est pas sur le parquet. Véritable gardien de la raquette, Gobert joue à la perfection son rôle d’intimidateur, au point que les adversaires tentent beaucoup moins de tirs près du cercle lorsqu’il est dans les parages.
Myles Turner
Statistiques : 13.3 points (48.7% au tir, 38.8% à 3-points), 7.2 rebonds, 1.6 passe, 0.8 interception, 2.7 contres en 28.6 minutes
Meilleur contreur de la NBA, Myles Turner formait un duo redoutable avec Victor Oladipo avant la grave blessure de ce dernier en janvier. Il a par la suite largement contribué à ce que les Pacers ne s’effondrent pas après la perte de leur meilleur joueur. On ne parle pas souvent de Turner dans les discussions mais son apport défensif est indéniable. Il est un point d’ancrage de la défense collective d’Indiana, et il n’est pas étranger au fait que les Pacers possèdent la meilleure défense de la ligue.
–
Les outsiders :
Giannis Antetokounmpo
Statistiques : 27.7 points (57.8% au tir, 25.8 à 3-points), 12.5 points, 5.9 passes, 1.3 interception, 1.5 contre en 32.8 minutes
Cette saison, on a très souvent parlé des prouesses offensives de Giannis Antetokounmpo, au point que plus personne n’a mentionné son apport de l’autre côté du terrain. Car le Grec est tout sauf un mauvais défenseur. Ses grosses qualités athlétiques ainsi que sa taille lui permettent d’être polyvalent et de défendre sur les extérieurs comme les intérieurs. Il pourrait devenir le 3ème joueur de l’histoire à doubler MVP et DPOY la même année, après Michael Jordan en 1988 et Hakeem Olajuwon en 1994.
Andre Drummond
Statistiques : 17.3 points (53.3% au tir, 13.2% à 3-points), 15.6 rebonds, 1.4 passe, 1.7 interception, 1.7 contre en 33.5 minutes
Encore un pivot dans la liste, cette fois-ci le meilleur rebondeur de la ligue. Andre Drummond a encore une fois été déterminant dans la saison des Pistons aux côtés de Blake Griffin, mais pas dans le même registre que son coéquipier. C’est surtout dans son travail défensif que Drummond excelle le plus. Patron de la défense, il a permis à Detroit d’accrocher les playoffs.
–
Mentions honorables :
Paul George : 28.2 points (43.8% au tir, 38.6% à 3-points), 8.2 rebonds, 4.1 passes, 2.2 interception, 0.4 contre en 36.9 minutes
Marcus Smart : 8.9 points (42.2% au tir, 36.4% à 3-points), 2.9 rebonds, 4.0 passes, 1.8 interception, 0.4 contre en 27.5 minutes
Derrick White : 9.9 points (47.9% au tir, 37.8% à 3-points), 3.7 rebonds, 3.9 passes, 1.0 interception, 0.7 contre en 25.8 minutes
Kawhi Leonard : 28.6 points (49.6% au tir, 37.1% à 3-points), 7.3 rebonds, 3.3 passes, 1.8 interception, 0.4 contre en 34.0 minutes
–
Meilleure Progression
–
Les favoris :
D’Angelo Russell
Statistiques : 21.1 points (43.4% au tir, 36.9% à 3-points), 3.9 rebonds, 7.0 passes, 1.2 interception, 0.2 contre en 30.2 minutes
Statistiques de la saison dernière : 15.5 points (41.4% au tir, 32.4% à 3-points), 3.9 rebonds, 5.2 passes, 0.8 interception, 0.4 contre en 25.7 minutes
Cette saison est celle de la confirmation pour D’Angelo Russell. Il a confirmé ses bonnes performances de la saison dernière, et a assumé ses responsabilités au sein d’une surprenante équipe des Nets qui semble enfin sortir de plusieurs saisons de galère. All-Star pour la première fois cette saison, Russell a fait regretter aux Lakers de l’avoir transféré au vu de son niveau de jeu.
Pascal Siakam
Statistiques : 16.9 points (54.9% au tir, 36.9% à 3-points), 6.9 rebonds, 3.1 passes, 0.9 interception, 0.7 contre en 31.9 minutes
Statistiques de la saison dernière : 7.3 points (50.8% au tir, 22.0% à 3-points), 4.5 rebonds, 2.0 passes, 0.8 interception, 0.5 contre en 20.7 minutes
La progression de Pascal Siakam est fulgurante et a surpris tout le monde. Au sein d’une équipe des Raptors qui ne manque pas de talents, le Camerounais a acquis un rôle indispensable pour seulement sa 3ème saison NBA, aussi bien en attaque qu’en défense. Même s’il n’a pas été sélectionné au All-Star Game, il s’est fait remarquer de la meilleure des manières.
–
Les outsiders :
De’Aaron Fox
Statistiques : 17.3 points (45.8% au tir, 37.1% à 3-points), 3.8 rebonds, 7.3 passes, 1.6 interception, 0.6 contre en 31.4 minutes
Statistiques de la saison dernière : 11.6 points (41.2% au tir, 30.7% à 3-points), 2.8 rebonds, 4.4 passes, 1.0 interception, 0.3 contre en 27.8 minutes
Après une saison rookie compliquée, De’Aaron Fox a connu un électrochoc cette saison, et a confirmé les attentes placées en lui lors de sa draft. Il a contribué à la bonne saison des Kings, qui ont réalisé leur meilleure campagne depuis 2005-2006. Joueur athlétique et surtout très rapide, il est également bon gestionnaire, et peut très vite s’imposer en tant que franchise player.
Nikola Vucevic
Statistiques : 20.8 points (51.8% au tir, 36.4% à 3-points), 12.0 rebonds, 3.8 passes, 1.0 interception, 1.1 contre en 31.4 minutes
Statistiques de la saison dernière : 16.5 points (47.5% au tir, 31.4% à 3-points), 9.2 rebonds, 3.4 passes, 1.0 interception, 1.1 contre en 29.5 minutes
Nikola Vucevic a déjà 28 ans, mais il mérite tout de même d’être dans la discussion pour la Meilleure Progression. Auteur de sa meilleure saison en carrière, et All-Star pour la première fois, il a été déterminant dans la superbe saison d’Orlando, qui a retrouvé les playoffs pour la première fois depuis 2011-2012, la dernière saison de Dwight Howard en Floride.
Derrick White :
Statistiques : 9.9 points (47.9% au tir, 37.8% à 3-points), 3.7 rebonds, 3.9 passes, 1.0 interception, 0.7 contre en 25.8 minutes
Statistiques de la saison dernière : 3.2 points (48.5% au tir, 8/13 à 3-points), 1.5 rebond, 0.5 passe, 0.2 interception, 0.2 contre en 8.2 minutes
Grosse surprise de la saison du côté de San Antonio, Derrick white a parfaitement pris ses responsabilités à la suite de la blessure de Dejounte Murray en pré-saison. Il s’est révélé très bon défenseur en plus d’organiser parfaitement le jeu des Spurs. Avec le retour de Murray pour la saison prochaine, les Spurs possèderont un sacré duo de jeunes joueurs dans leur backcourt.
–
Mentions honorables :
John Collins : 19.5 points (56.0% au tir, 34.8% à 3-points), 9.8 rebonds, 2.0 passes, 0.4 interception, 0.6 contre en 30.0 minutes
2017-2018 : 10.5 points (57.6% au tir, 34.0% à 3-points), 7.3 rebonds, 1.3 passe, 0.6 interception, 1.1 contre en 24.1 minutes
Buddy Hield : 20.7 points (45.8% au tir, 42.7% à 3-points), 5.0 rebonds, 2.5 passes, 0.7 interception, 0.4 contre en 31.9 minutes
2017-2018 : 13.5 points, 3.8 rebonds, 1.9 passe, 1.1 interception, 0.3 contre en 25.3 minutes
Montrezl Harrell : 16.6 points, 6.5 rebonds, 2.0 passes, 0.9 interception, 1.3 contre en 26.3 minutes
2017-2018 : 11.0 points, 4.0 rebonds, 1.0 passe, 0.5 interception, 0.7 contre en 17.0 minutes
Bradley Beal : 25.6 points, 5.0 rebonds, 5.5 passes, 1.5 interception, 0.7 contre en 36.9 minutes
2017-2018 : 22.6 points, 4.4 rebonds, 4.5 passes, 1.2 interception, 0.4 contre en 36.3 minutes
Mais aussi : Les meilleurs trash-talkings des légendes