Les playoffs ont débuté il y a une semaine sans une figure connue, qui n’est autre que Tony Parker : le Français regardera la lutte pour le titre de chez lui pour la première fois de sa carrière. Et autant dire que c’était une toute autre époque la dernière fois qu’il n’était pas en playoffs.
17. C’est le nombre de saisons consécutives où Tony Parker est apparu lors des playoffs. C’était la plus longue série en cours de la NBA, devant LeBron James avec 13. Les deux n’étant pas en playoffs cette année, le « record » passe donc dans les mains de JJ Redick, qui en est à 12 saisons de suite.
La dernière fois que les playoffs se sont déroulés sans Parker, celui-ci était encore en Pro A au Racing Club Paris. Il y jouait alors sa dernière saison avant de faire le grand saut vers la NBA. C’était donc en 2001.
Et en ces playoffs 2001, le paysage de la ligue était évidemment complètement différent. Petit tour d’horizon en plusieurs éléments marquants.
Michael Jordan jouait pour les Wizards.
Le numéro 1 de la draft s’appelait Kenyon Martin, le Rookie de l’Année étant Mike Miller.
Il y avait encore 2 franchises au Canada, les Grizzlies jouant alors à Vancouver.
Tracy McGrady était nommé Meilleure Progression.
Allen Iverson était MVP et meilleur marqueur de la ligue.
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Shane Battier était le meilleur joueur universitaire.
LeBron James était sophomore au lycée St-Vincent St-Mary.
Luka Doncic avait 2 ans et Zion Williamson même pas 1 an.
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Il y avait une cohabitation en France à la tête de l’État (Jacques Chirac/Lionel Jospin).
David Douillet était la personnalité préférée des Français.
Les tours Jumelles étaient encore debout.
Le Nokia 3310 était le téléphone à la mode.
YouTube, Facebook et Twitter n’existaient pas.
On payait encore en francs.
Les Warriors n’étaient pas encore maudits autour du nombre « 31 ».
Il s’en est passé des choses depuis que Tony Parker a fait son apparition en playoffs, gagnant au passage 4 titres avec les Spurs. Tout ce que l’on peut lui souhaiter est de les retrouver la saison prochaine.
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