La fin de saison régulière est quasiment actée puisque les derniers matchs auront lieu dans la nuit de mercredi à jeudi. L’heure est donc aux bilans et analyses, à l’image de Steve Kerr qui s’est exprimé, de façon différente, sur la saison des Lakers.
Non, rassurez-vous, Steve Kerr n’est pas venu comparer ses Warriors aux Lakers, loin de là. Dans tous les cas, il n’y aurait pas vraiment eu débat, rien que par les résultats sportifs : Golden devrait terminer à la tête de l’Ouest (55-24 à date, troisième meilleur bilan de la ligue) pendant que les Lakers sont déjà en vacances depuis plusieurs jours (36-44, onzièmes dans la conférence).
Face à une saison cauchemardesque du côté de Los Angeles, l’heure est aux analyses : qui doit-on blâmer pour ce manquement ? Le front-office des Lakers ? Luke Walton ? LeBron James ? Ses coéquipiers ? Les blessures ? Les avis divergent au sein de la ligue, mais le résultat est très certainement une subtile combinaison de tous les facteurs réunis.
Pourtant, grands étaient les espoirs au début de la saison, il y a encore quelques mois. Un quadruple MVP débarquait dans la Cité des Anges, la dernière et seule demeure de Kobe Bryant, pour ramener sur les sommets au plus rapidement la franchise. La suite, tout le monde la connait maintenant : nous sommes début avril, les Lakers ne connaitront même pas le premier tour des playoffs.
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Le tableau dessiné, revenons en maintenant à Steve Kerr, chef d’orchestre d’une formation de Golden State qui pourrait signer un three-peat d’ici mi-juin. Face aux critiques qui fusent contre Los Angeles, le coach a tenu à rappeler un élément important selon lui : avant de sombrer, les Lakers étaient doucement parvenus à monter en régime pour afficher un niveau proche de l’excellence, en décembre dernier.
Quand ils nous ont battus à Noël, les Lakers ressemblaient à l’une des meilleures équipes de l’Ouest. Ils jouaient comme ça. Je ne sais plus où ils se positionnaient au classement, mais vous pouviez sentir à quel point ils étaient bons, ils jouaient ensemble.
A titre d’exemple, les Lakers proposaient un basket qui déroutait complètement Golden State le 25 décembre dernier, pour une large victoire 101 à 127 et un bilan de 20-14. Mais un match qui marquait également, et fatidiquement, la blessure de LeBron James, touché à l’aine.
Résultat ? La plus longue absence en carrière du King (18 matchs) et des Lakers qui ne parviendront jamais à signer plus de deux victoires consécutives par la suite. Steve Kerr sait combien cette situation est pesante :
Je suis déçu pour LeBron et pour les Lakers. J’aimerais que tout le monde soit en bonne santé chaque année. C’est mieux pour la ligue, c’est mieux pour toutes les personnes impliquées.
Si la saison de LeBron James est définitivement terminée, et qu’il a toujours du mal à digérer sa blessure, les Lakers ont encore la possibilité d’un petit fact symbolique, pour l’honneur. Avec deux victoires sur leurs deux matchs restants (Jazz et Blazers), ils signeraient leur plus longue série de succès depuis la chute du King.
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