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Le 28 mars 1990, Michael Jordan réussissait son record en carrière en détruisant littéralement la défense des Cavaliers. Une ligne de stats à peine croyable. Flashback.
Nous sommes le 28 mars 1990. Michael Jordan signe son career-high contre les Cavaliers avec 69 points à 23/37 aux tirs et 21/23 aux lancers, accompagnés de 18 rebonds (!), 4 interceptions… et seulement 2 pertes de balle. Des statistiques qui contribuent largement à la victoire des Bulls en prolongation, avec un score final de 117 à 113.
Sur le terrain, MJ commence par un petit fadeaway au poste, sa signature, puis rien ne l’arrête : and one, pénétrations à volonté, shoots à mi-distance, à trois points… His Airness n’a que 26 ans mais fait la totale à la défense des Cavs, qui ont pourtant un bon effectif autour de Mark Price, Brad Daugherty et Larry Nance.
Ce match, ce n’est finalement que l’étalage de la panoplie offensive de Michael car en cette saison 1989-1990, il tourne à 33.6 points de moyenne avec un excellent pourcentage : 52.6%.
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1990, c’est aussi la dernière année où les Bulls butent contre les Bad Boys, dans des finales de conférence perdues 4 à 3. Le premier titre de Jordan viendra la saison suivante, en 1991, alors qu’il arrivera à maturité et déléguera un peu de son scoring au profit de la cohésion d’équipe sous la houlette de Phil Jackson.
Avec cette performance monstrueuse, le numéro 23 cimente encore un peu plus sa légende de tueur de Cavaliers. Car oui, c’est déjà face aux hommes de l’Ohio que Jordan avait frappé, quelques mois plus tôt.
En mars 1990, les mémoires se remettent à peine d’un tir assassin, qui remonte au 7 mai 1989, alors que les Bulls tuent dans l’ultime seconde Cleveland au premier tour. Vous vous souvenez ? Il s’agit bien évidemment de « The Shot ».
Tout comme le 7 mai, jour anniversaire de « The Shot », le 28 mars est une date toujours douloureuse pour les fans des Cavaliers. Et finalement, on peut les comprendre.
