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Le 17 janvier 2003, deux géants qui finiront par devenir amis, Shaquille O’Neal et Yao Ming, s’affrontent pour la première fois. Une rencontre explosive dans un climat compliqué, qu’on vous propose de revivre. Flashback.
17 janvier 2003. Les Rockets accueillent les Lakers. Le jeune pivot chinois Yao Ming s’apprête à affronter l’ogre des raquettes Shaquille O’Neal, au sommet de son art après un three-peat tout juste réussi avec les Lakers.
En ce jour, Yao s’attaque donc à un monstre. Un monstre au cœur d’une polémique. Quelques temps avant la rencontre, le Shaq se distingue d’une manière plutôt douteuse lors d’une émission télé, en se moquant de son futur adversaire chinois :
Dites à Yao Ming que j’ai dit ça : « Ching chong yang wah »
Face à la polémique, le Big Diesel finit par s’excuser, mais l’histoire ne fait que renforcer la hype avant la rencontre : à quelques heure de l’affrontement entre l’intouchable Shaq et le géant venu du continent asiatique, le duel fait déjà saliver toute l’Amérique. Et personne ne sera déçu par cette grande première.
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Yao Ming marque directement son territoire avec un contre au bout de 15 secondes de jeu, puis un panier sur la tête de Shaq lors de l’action qui suit. Le ton est donné. Il inscrit également les 6 premiers points de son équipe en seulement 2:30 minutes, toujours sur la tête du Shaq. La terreur des raquettes doit alors se réveiller, sous peine de se faire lyncher par un rookie.
Ce sera chose faite, puisque Shaquille O’Neal termine avec 31 points et 13 rebonds, tandis que Yao Ming boucle sa rencontre avec 10 points, 10 rebonds et 6 contres. Une feuille très honorable pour une première face au Big Diesel, proche du triple double (avec les contres pour troisième statistique svp).
Houston remporte le match en prolongation (108-104) avec notamment une finition clutch du géant chinois. En plus de repartir avec la victoire, Yao Ming gagne également le respect de Shaquille O’Neal. A la fin de la partie, les deux hommes s’échangent une poignée de main et une furtive accolade. Devant la presse, O’Neal est formel :
C’est un très bon joueur. C’était un challenge pour moi de l’affronter
Le destin voudra que les deux hommes, devenus amis depuis, finissent leur course ensemble dans la promotion 2016 du Hall of Fame. Tout est bien qui finit bien.
