NBA – D’où viennent les surnoms des franchises : conférence Est

Allen Iverson et Michael Jordan

Les surnoms ont pris une telle place dans l’identité des équipes NBA qu’on ne les imagine plus sans. En effet, que serait Houston sans les Rockets ? Ou bien Chicago sans les Bulls ?

Publicité

On revient ensemble sur l’histoire qui a amené chaque franchise à être surnommée comme elle l’est aujourd’hui. Après cet article, vous pouvez découvrir (si ce n’est pas déjà fait) notre premier volume sur les surnoms des franchises de la conférence Ouest.

Boston Celtics

Lors de son entrée à la ABA en 1946, Boston doit être baptisé d’un surnom. Après un concours dont vous avez maintenant l’habitude, le propriétaire  doit choisir entre Whirlwinds, Olympians, Celtics ou encore Unicorns (les licornes). Malgré les conseils de son staff publicité, qui lui dit que « aucune équipe avec un nom irlandais n’a gagné quelque chose à Boston », Walter Brown appelle son équipe les Celtics de Boston. Il aimait ce côté vainqueur des New York Celtics (disparue en 1929) dans les années 1920. 

Miami Heat

Le surnom du Heat fait référence aux températures élevées de la région floridienne. Quand la franchise obtient le droit d’expansion en 1986, c’est cette appellation qui est choisie au cours d’un « name-the-team contest ». Les maillots de Miami sont donc ornés du ‘Heat’ lors de leur première saison en 1988. 

New York Knicks

Il faut savoir que ‘Knicks’ est avant tout le diminutif de ‘Knickerbockers’, un surnom emprunté à l’histoire. En effet, ce terme définit les pantalons que portaient les immigrés néerlandais lors de leur arrivée dans le « nouveau monde ». Beaucoup d’entre eux se sont implantés à New York, d’où la référence qui leur est faite par Ned irish, propriétaire de la franchise en 1946. 

Publicité

Charlotte Hornets

En 2004, Bob Johnson tranche entre Bobcats, Dragons et Flight pour désigner le nouveau surnom de sa franchise. Certains le soupçonnent d’avoir choisi ‘Bobcats’ en hommage à … son prénom. Cependant, la franchise devient les Hornets de Charlotte en 2014. Le surnom est tiré d’un commandant britannique, qui décrivait la région de Charlotte comme « un nid de frelons rebelles » pendant la Guerre de Sécession, fin du 19e siècle. 

Washington Wizards

Voici une franchise dont les surnoms ont tous éveillé les critiques. A l’origine, les Washington Bullets sont possédés par Abe Pollin. Au début des années 1990, le propriétaire est excédé par les rapprochements entre ‘Bullets’ et la violence armée. Son ami, et Premier Ministre d’Israël Yitzhak Rabin est assassiné en 1995. C’en est trop pour Pollin, qui passe à l’action deux ans plus tard. Un contest est lancé et le surnom de ‘Wizards’, magiciens en français est plebiscité. Problème, le mot Wizard fait partie du vocabulaire connoté au Ku Klux Klan, dont le chef est appelé « l’Imperial Wizard »… Des critiques qui s’atténueront avec l’arrivée de Michael Jordan en 2001.

Detroit Pistons

La franchise NBL des Zollner Pistons est basée à Fort Wayne, dans l’Indiana, jusqu’en 1957. Quand elle déménage à Detroit, le propriétaire Fred Zollner décide d’enlever son nom de l’équipe. Il garde le ‘Pistons’ qui colle bien à la ville, baignée dans l’industrie automobile, qu’on appelle Motor City. Un Piston est un piston utilisé pour la construction de plusieurs machines, dont les voitures. 

Publicité




Lire aussi | A quoi ressemblait le tout premier logo des franchises actuelles ?

Orlando Magic

A sa création en 1986, la franchise d’Orlando lance un concours en partenariat avec l’Orlando Sentinel. Le nom qui ressort est celui des ‘Challengers’ mais les dirigeants veulent donner une identité à l’équipe et font le choix du ‘Magic’. Cela fait écho à l’attraction touristique principale de la ville qui n’est autre que le parc Disney World. 

Toronto Raptors

La ville canadienne obtient le droit d’expansion en 1994. Soucieux de représenter tout le Canada, les dirigeants appellent à un vote national pour les aider à choisir. Popularisé par le film Jurassic Park, sorti un an plus tôt, le surnom de ‘Raptors’ est le favori.

Chicago Bulls

En 1966, le propriétaire de la franchise est à la recherche d’un surnom. Il a l’idée d’un nom qui montre que Chicago est la capitale mondiale de la viande et hésite entre ‘Toreadors’ et ‘Matadors’. C’est alors que son fils, Mark, se serait exclamé « Dad, that’s a bunch of bull!« , ou ‘c’est des conneries tout ça! ». Depuis, on connait mieux la franchise sous le nom de Chicago Bulls. 

Publicité

Philadelphie 76ers

L’équipe des Nationals de Syracuse débarque à Philadelphie en 1963. Elle a besoin d’un nouveau nom et le passé de la ville de l’Amour fraternel est sollicité. Le 4 juillet 1776, un congrès a lieu à Philly et la déclaration d’indépendance des Etats-Unis est signée. Jour historique pour le pays. Le surnom de ’76ers’ semble alors être une évidence. 

Brooklyn Nets

Alors membre de la ABA, les New Jersey Americans se retrouvent à New York en 1968. A l’époque, l’équipe de football américain est surnommée les ‘Jets’ et celle de Baseball les ‘Mets’. Les propriétaires ayant une immense inspiration ils décident de surnommer leurs basketteurs les ‘Nets’. Ils reviennent dans le New Jersey en 1977 avant de s’installer à Brooklyn en 2012.

Milwaukee Bucks

Le Wisconsin est un Etat connu pour sa grande tradition de chasse. Beaucoup de cerfs y sont traqués, ce qui amènent les juges d’un « name-the-team contest » à changer la décision du public. Ce dernier s’était penché sur ‘Robins’, mais un surnom plus représentatif de la région lui a été préféré : les Bucks (cerfs) de Milwaukee. 

Publicité

Atlanta Hawks

Les Tri-Cities BlackHawks font leur entrée en NBA lors de la saison 1949-50. Créée en 1946, cette équipe est fruit de la fusion entre Moline, Davenport et Rock Island. Le surnom ‘BlackHawk’ est une référence au nom du chef indien de la tribu des Sauk. En 1951, la franchise déménage à Milwaukee puis passe par Saint-Louis avant de finir à Atlanta en 1968. 

Indiana Pacers

Le surnom ‘Pacers’ fait écho à l’histoire qu’entretient la ville d’Indianapolis avec l’automobile. Une ‘Pacer’ est une voiture qui intervient sur le circuit de l’Indy 500, course réputée, et qui impose le rythme lorsque le drapeau rouge est agité. Ce surnom est choisi par les actionnaires de la franchise en 1967.

Cleveland Cavaliers

En 1970, un vote est fait entre les cinq finalistes du « name-the-team contest » : Cavaliers, Foresters, Jays, Presidents et Towers. Le choix est celui qu’on connait, et le premier à l’avoir proposé décrit les ‘Cavaliers’ comme « un groupe d’hommes audacieux et sans peur, qui ont juré de ne jamais se rendre peu importent leurs chances. » Les Cavs n’ont jamais quitté leur surnom depuis. 

Pour continuer : Les surnoms des franchises de la conférence Ouest

Voilà pour les surnoms des franchises de la conférence Est. En espérant que ce point historique ait étoffé votre culture basket !

NBA 24/24

Les dernières actus