Les Wolves n’ont fait qu’une bouchée cette nuit des Spurs avec une large victoire (128-89). Robert Covington a été sans conteste le plus gros artisan de ce succès côté Minnesota. Une seule statistique devrait largement vous convaincre.
Bien qu’il n’aurait sans doute pas préféré quitter la Pennsylvanie et les Sixers, Robert Covington a trouvé à Minnesota un cadre où il peut s’épanouir. Excellent défenseur et bon shooteur, l’ailier était l’apport parfait pour les Wolves. Et cela se prouve déjà depuis son arrivée.
Sa production a déjà augmenté. Covington tourne à 14.3 points de moyenne en 8 matchs contre 11.3 avec les Sixers. Rebonds, passes, interceptions, toutes ses statistiques sont également en hausse. L’ailier tire à 42% et à 40% derrière l’arc, une arme qui fait définitivement du bien à sa nouvelle franchise. Et encore, il faut préciser que ces deux statistiques ont largement chuté après sa prestation complètement manquée face aux Bulls (1/18 aux tirs).
Mais cette nuit encore, le joueur de 27 ans a rentré quatre tirs à 3 points pour 9 tentatives. Depuis son arrivée, il en rentre en moyenne plus de 3 par match. L’impact offensif se fait ressentir, mais c’est également défensivement que l’ancien Sixer fait la différence.
C’est simple : il est devenu le pilier de l’équipe du côté défensif. On le savait excellent défenseur, il le prouve encore tous les soirs du côté de Minnesota. Alors forcément, cela se ressent également dans les résultats, et dans les stats. Cette nuit, dans la déconvenue subie par les Spurs, Covington a déroulé et son importance a été magistrale. Une statistique pour le prouver ?
L’ailier a réussi à obtenir un différentiel de +44 (!) la nuit passée. Pour résumer, lorsqu’il était sur le parquet, les Wolves ont dominé de 44 points les Spurs. D’après ClutchPoints, c’est le plus gros total pour la franchise depuis Joe Smith en 2001, qui avait quant à lui fait encore mieux avec un différentiel de +52.
Bien évidemment, Covington n’est pas encore totalement régulier en attaque. C’est ce qui fait notamment qu’il n’est pas vu comme un All-Star. Mais son apport défensif est une véritable garantie avant chaque rencontre.
Depuis le départ de Jimmy Butler, les Wolves vont bien mieux. Toutes les statistiques collectives, que cela soit l’attaque ou la défense sont en hausse.
Désolé pour Butler, mais les Wolves semblent finalement être capables de gagner sans lui.
A lire également : Depuis le départ de Jimmy Butler, la défense des Wolves cartonne