Joueur fantaisiste, homme décalé, capable de coups de génies comme d’inacceptables écarts de violence, Metta World Peace est un paradoxe vivant. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa vie a été mouvementée. Le point en 5 anecdotes.
1. Metta World Peace… a fait de la prison
Grand bagarreur devant l’éternel et véritable tête brûlée en NBA, Metta World Peace s’est bien souvent distingué par un comportement douteux, à la fois sur les parquets et en dehors.
Si ses frasques sur les terrains ne lui ont valu que des suspensions et, dans le pire des cas, des retraits sur salaire, ses actes répréhensibles commis dans la « vraie vie » ont été beaucoup plus gravement réprimandés. Il a ainsi écopé de 20 jours de prison en mai 2007 pour violences conjugales.
Incarcéré, World Peace n’a passé que 10 jours derrière les barreaux avant d’être relâché. Il a également été suspendu 7 matchs par sa franchise pour commencer la saison suivante à cause de cet incident.
2. Metta World Peace… a vendu sa bague de champion pour la bonne cause
Il n’a été champion qu’une fois, avec les Lakers en 2010, mais World Peace n’en a pas gardé sa bague pour autant. Il l’a plutôt mise aux enchères pour en faire bénéficier des associations caritatives de New York.
L’ancien joueur de L.A. a réussi à en tirer plus de 100.000 dollars, tous redistribués pour des organisations en faveur d’enfants défavorisés.
3. Metta World Peace… buvait du whisky à la mi-temps de matchs NBA
World Peace a plusieurs fois admis avoir été un jeune joueur immature et bien loin des obligations du milieu professionnel. Durant son début de carrière à Chicago, il buvait ainsi du whisky à la mi-temps, qu’il allait lui-même acheter et qu’il planquait dans son casier dans le vestiaire. Voilà qui explique en partie le niveau des Bulls post-Jordan…
Artest est aussi connu pour d’autres bêtises du genre. Il a ainsi été suspendu 2 matchs après avoir demandé un mois de repos. La raison ? Il était trop fatigué après avoir assuré la promotion d’un album de R&B. Une autre fois, il s’est présenté à l’entrainement des Pacers en robe de chambre, pour rappeler de manière symbolique de ne pas trop prendre les choses au sérieux. Sacré personnage…
4. Metta World Peace… a changé de nom pour inspirer la paix dans le monde
Les plus anciens d’entre vous se souviennent de Metta World Peace sous le nom de Ron Artest, son nom de naissance. Mais ça, c’était avant le 16 septembre 2011 et son changement officiel de nom.
L’explication ? « Metta » est un mot bouddhiste traditionnel qui implique la gentillesse et l’amitié envers son prochain. Quand à World Peace, la traduction est vite faite. Le principal intéressé expliquait lui-même son ambitieuse motivation derrière ce changement de nom :
J’ai changé mon nom pour inspirer et rassembler les jeunes tout autour du monde
5. Metta World Peace… a été le principal artisan de la plus grosse bagarre de l’histoire de la ligue
86 matchs de suspension, 5 millions de dollars perdus. Y a-t-il besoin d’en dire plus ? Pour ceux qui ne connaissent pas cet épisode tristement mythique, piqure de rappel dans cet article : « The Brawl », la plus grosse bagarre de l’histoire de la ligue.
Bonus : Metta World Peace… détient un bien vilain record en NBA
Envie de lire les autres numéros des « 5 choses » ? Ça se passe ci-dessous :
Kareem Abdul-Jabbar – Michael Jordan – Bol Bol – Frank Ntilikina – Shaquille O’Neal – Pascal Siakam – Tyler Herro – Allen Iverson – Draymond Green – Anthony Davis – R.J Barrett – Kyrie Irving – Tacko Fall – Kawhi Leonard – Lou Williams – James Harden – Ja Morant – Boban Marjanovic – Stephen Curry – Zion Williamson – Luka Doncic – Hakeem Olajuwon – Giannis Antetokounmpo – Metta World Peace – Joel Embiid – Russell Westbrook – Derrick Rose – Kevin Durant – LeBron James – Jimmy Butler – Yao Ming – Latrell Sprewell – Lance Stephenson – J.R. Smith – Kobe Bryant – Ben Simmons – DeMarcus Cousins – Donovan Mitchell – JaVale McGee – James Jordan (le père de MJ assassiné) – Marine Johannès (WNBA) – Adrian Wojnarowski