En début d’été, nous apprenions après plusieurs jours de faux suspens la signature de Carmelo Anthony aux Rockets. Quelques mois plus tard, le joueur est revenu en toute sincérité sur la principale difficulté de son transfert.
Nouvelle ville, nouvelle équipe, nouveau staff : Carmelo Anthony a débarqué dans le Texas après 7 exercices à New York et une saison très mitigée au Thunder. Avec les Rockets, c’est la troisième fois que Melo doit s’acclimater à une nouvelle franchise, quatrième si on compte son arrivée dans le Colorado en 2003, pour un joueur de l’Université de Syracuse.
Dans une interview pour ESPN, Carmelo est revenu en toute sincérité sur sa principale difficulté lors de son transfert à Houston, et par extension, sur les mouvements d’une franchise à une autre. Dans son cas, c’est l’attachement à l’environnement quotidien, à tous les visages qui font la vie d’une franchise, qui revient au premier plan :
On s’habitue tout simplement à l’équipe, à l’organisation, à la ville, au quotidien et au personnel. Toutes ces choses entrent en jeu. Le basket en lui-même viendra remédier tout ça. Mais un transfert, c’est un ensemble de choses. C’est un ajustement à faire.
Melo arrive également dans l’une des plus grosses franchises de la conférence Ouest, où il devra potentiellement accepter un rôle de 6ème homme tout au long de la saison. Un élément qui pourrait venir impacter l’adaptation du joueur, pour un profil qui n’a jamais été habitué à se poser sur le banc.
Arriver dans une nouvelle franchise, c’est devoir accepter une culture d’équipe. Arriver dans une nouvelle ville, c’est aussi développer un nouveau mode de vie. Et qu’est-ce qui fait le lien entre tout ça ? L’aspect humain.
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