Début 2014, une scène surréaliste se produit à Bensalem High School, en Pennsylvanie. Le jeune Kevin Grow, souffrant de trisomie 21, entre sur le terrain pour les 2 dernières minutes. La suite est exceptionnelle.
C’est un fait à première vue assez habituel au niveau lycée ou NCAA : en fin de saison, on récompense parfois le « team manager » ou des intendants en leur permettant de fouler les parquets quelques minutes. C’est ainsi que début 2014, pour le dernier match à domicile de la saison de Bensalem High School, le coach décide de faire rentrer Kevin Grow, trisomique, dans les 2 dernières minutes du 4ème quart-temps.
La suite, c’est un basculement rapide dans l’exceptionnel. On vous laisse savourer.
Kevin termine la rencontre avec 14 points en moins de 2 minutes, ayant inscrit 4 trois points (et un buzzer-beater, s’il vous plaît). Evidemment ravi pour son poulain et ému, son coach confie après le match :
« C’était comme dans un film. C’est très difficile à décrire. Ce sont des choses qui n’arrivent pas souvent. C’est comme un cadeau de Dieu »
Après ce buzz, Grow avait signé un contrat symbolique de 2 jours avec les Sixers, le temps de rencontrer les joueurs et visiter toutes les infrastructures du club. Un geste très classe de la part du front-office de Philly.
Cadeau de Dieu ou non, il s’avère que Kevin Grow, malgré ses difficultés, avait beaucoup travaillé son tir à trois points tout au long de la saison. Un bel exemple de persévérance, et une belle leçon de vie.
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