Alors que le salary cap pour la saison à venir est fixé à environ 101,9M$, la NBA a informé les équipes des projections pour les saisons 2019-2020 et 2020-2021. Une augmentation du plafond salarial est encore à prévoir.
La NBA est en excellente santé, et les équipes en profitent. Chaque année, le salary cap augmente, et les prochaines saisons ne feront pas exception. Selon Shams Charania, la Ligue aurait informé les franchises des estimations du cap et de la luxury tax pour les saisons 2020 et 2021. D’un salary cap de 101,9M$, avec une limite de la luxury tax à 123,7M$ cette saison, les plafonds devraient augmenter de quelques millions : 109M$ en 2020, puis 118M$ en 2021. Pour la limite de la luxury tax, elle serait fixée à 132M$, puis 143M$ pour les deux prochaines saisons. Ainsi, on sait déjà que le Thunder (149.3M$ de salaires garantis) et les Rockets (143.7M$) seront au-dessus de cette limite en 2020. Avec 137.2M$ de salaires déjà garantis pour 2020-2021, les coéquipiers de Russell Westbrook devraient également payer la luxury tax dans deux ans.
Cette inflation du salary cap influe également sur l’une des exceptions contractuelles : la mid-level exception. Déclinée en trois variantes selon la masse salariale d’une franchise, son montant est calculé en fonction du plafond salarial. Ainsi, cette saison, une équipe avec de la marge sous le cap pourra offrir une MLE de 4.5M$, soit moins qu’une franchise qui se situe déjà au-dessus de la limite de la luxury tax (5.3M$) ou qu’une franchise au-dessus du salary cap mais en-dessous de la luxury tax (8.6M$). Avant 2011, le CBA de la NBA ne permettait pas aux équipes qui étaient en-dessous du salary cap d’offrir une mid-level exception.
Avec l’augmentation du salary cap, la free agency 2019 risque fort d’être folle. Avec plus d’argent à dépenser, et beaucoup de contrats expirants, de nombreux joueurs pourraient toucher le jackpot l’été prochain.
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