Alors qu’ils se connaissent depuis l’enfance, Tony Parker est revenu sur la retraite de son grand ami Boris Diaw.
C’est l’une des annonces de la semaine, et un autre coup dur pour les fans de basket et surtout pour les Spurs. Après la retraite de Manu Ginobili, c’est Boris Diaw qui a décidé de partir des parquets et de visiter le monde sur son bateau.
Au micro de RMC, Tony Parker est revenu sur ce choix.
J’étais très nostalgique, c’est le premier mot qui vient dans ma tête. On a vécu tellement de choses ensemble, c’est passé tellement vite. C’est vrai que c’était sympa son idée de faire ça sur son bateau et de l’annoncer comme ça, je trouvais que c’était original.
Inséparables durant l’enfance, Boris Diaw et TP ont tout connu ensemble.
On était à l’INSEP, on s’est rencontrés, on avait 14-15 ans et on était en classe ensemble. Donc on passait toute la journée ensemble à rigoler avec Ronny (Turiaf), et après on s’entraînait. C’était la belle vie. On était un peu inconscients, on avait pas mal de rêves. C’est vrai que quand tu regardes 20 ans après, cette amitié, c’est quelque chose d’assez rare. Tout ce qu’on a vécu, ça a créé des liens assez particuliers qu’on pourra jamais oublier. Entre le titre de champion d’Europe juniors quand on avait 18 ans, après le titre de champion d’Europe en 2013 et après champion NBA en 2014 avec Bobo. Te dire que tu as vécu ça avec ton ami d’enfance c’est quand même assez incroyable.
En changeant de franchise pour la première fois en rejoignant les Hornets pour 2 ans, la retraite n’est pas encore là pour Tony Parker. Mais le meneur le sait, il est le prochain.
Je suis le dernier des Mohicans, je le sais. Le prochain c’est moi, c’est sûr (rires).
En attendant la retraite, Tony Parker a encore beaucoup à apporter aux Hornets. Ces derniers espèrent retrouver les playoffs à l’Est, et la franchise de Michael Jordan compte sur son duo de Français pour y arriver.
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