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Nous sommes le 25 septembre 2000 quand le monde du basket apprend avec effroi que Paul Pierce, alors dans sa deuxième saison NBA, s’est fait poignarder à 11 reprises. Il existe de très nombreuses théories sur ce qu’il s’est passé cette nuit-là, mais tenons-nous en aux faits.
C’est un incident comme l’histoire de la NBA en a rarement été émaillée. Il s’était produit dans une ancienne boîte de nuit de Boston, le Buzz Club, où Paul Pierce était venu pour un événement privé.
L’ancien joueur des Celtics s’était fait poignarder à 11 reprises au niveau du visage, du cou, du dos et du poumon. À l’origine, les témoins pensaient qu’il tentait de séparer une bagarre et que l’ancien joueur, aspiré dans la mêlée, avait été poignardé dans la cohue.
Cependant, Pierce a toujours affirmé avoir été pris à partie par un groupe d’hommes l’ayant vu discuter avec plusieurs femmes au sein de la boîte de nuit. L’une d’elles aurait eu des liens avec l’un des deux agresseurs.
The Truth avait ensuite été transporté d’urgence au bloc opératoire à l’arrière de la voiture de Tony Battie, un de ses coéquipiers de l’époque. En se remémorant les faits, il est encore sous le choc :
C’était frénétique. À l’époque, nous n’avions pas encore connaissance de la gravité des blessures et je suppose que c’était mieux comme ça.
Pendant l’opération, Paul demandait au chirurgien s’il allait mourir à cause de tout le sang qu’il avait perdu.
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Le meilleur moyen d’en apprendre davantage sur cette histoire est probablement de laisser The Truth en parler :
Du côté juridique, William Ragland a été reconnu coupable pour les coups de couteau. Ainsi, en 2002 il reçoit une peine de 7 à 10 ans d’emprisonnement, qu’il purgera. Ce dernier avait notamment déjà été inculpé, pour meurtre cette fois, alors qu’il n’avait que 14 ans.
Son complice, Trevor Watson, est resté 1 an en prison pour avoir prétendument frappé Paul Pierce pendant l’attaque. De son côté, Anthony Hurston, le troisième membre présumé de l’attaque, a été acquitté de tous les chefs d’accusation retenus contre lui. Lors du procès de 2002, Ragland, qui a écopé de la peine la plus lourde, avait pourtant insisté sur le fait qu’il n’y était pour rien :
Je suis sincèrement désolé pour ce qu’il s’est passé mais la personne qui a poignardé Paul Pierce est encore dans la nature. Je tiens à dire à lui que je suis confus pour ce qui lui est arrivé mais que je ne lui ai jamais asséné un coup de couteau et jamais frappé.
A ce jour, Paul Pierce conserve les marques des coups de couteau sur son corps, comme le montre la photo ci-dessous :
Depuis ce terrible événement, Paul Pierce est devenu l’un des plus grands joueurs que le TD Garden ait connu, et même l’un des visages les plus emblématiques de l’histoire de la grande ligue. C’est sûr, il faut être (très) fort pour gagner des titres, rentrer des shoots au buzzer et faire lever une salle tout entière, mais c’est encore autre chose de dire non à la mort. C’est simple, ce soir-là, The Truth a démontré au monde entier qu’il fallait plus qu’une lame pour mettre une légende à genoux.
