Dans son autobiographie à paraître, « Steven Adams : Ma Vie, Mon Combat », le pivot néo-zélandais retrace ses années douloureuses, qui ont failli lui coûter sa carrière de basketteur.
Depuis DeMar DeRozan et Kevin Love, les langues se délient peu à peu sur le sujet de la dépression qui peut entourer les basketteurs. Aujourd’hui, c’est au tour de Steven Adams, le pivot du Thunder, d’éveiller les consciences sur les périodes sombres que peuvent traverser les joueurs. Derrière son corps puissant de 2,13 m et ses muscles saillants, se cache un homme pour qui tout n’a pas été si facile, loin de là. Alors qu’il vient d’arriver sur le sol américain en provenance de Nouvelle-Zélande, il apprend le décès de son père. Âgé de treize ans au moment des faits, il se remémore cette période où tout a failli basculer.
« Pendant ces quelques mois, je pensais sérieusement tout balancer. Quitter les Etats-Unis et revenir chez moi, en Nouvelle-Zélande », écrit Steven Adams, d’après le NZ Herald.
En jouant au basketball, Adams trouvera alors un objectif dans sa vie, surtout après la mort de son père. Mais à cet âge-là, la distance avec la famille combiné à un environnement tout nouveau pour l’adolescent, la situation était devenue ingérable.
« C’est loin d’être facile lorsqu’on est complètement seul dans une nouvelle école et dans un nouveau pays. Les conseils habituels pour me faire des amis et créer une famille ne marchaient pas avec moi. J’ai traversé cela grâce à ma détermination et en me disant que cela n’était que temporaire. Si je voulais faire carrière dans le basketball, je devais faire avec ces années de solitude et de peine. Le moment où je ne m’amuse plus à jouer au basketball, j’arrête tout. Les choses allaient dans ce sens lorsque j’étais à Pitt (Pittsburgh), et une chose dont je suis certain, c’est que je devais partir avant que ça ne ruine mon amour pour ce jeu. »
Fort heureusement, Steven Adams a bel et bien surmonté cette période sombre de son passé. Aujourd’hui, il évolue du côté du Thunder où son amour pour le jeu, lui a permis de s’installer comme un solide pivot de la NBA.
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