Malgré le départ de LeBron James, les Cavs ne perdent pas leur ambition. Au micro de ESPN2, Larry Nance Jr. a énuméré les différents arguments de sa franchise.
Dommage collatéral de l’arrivée en grande pompe de LeBron James à L.A. : Cleveland. Orphelins de son Tout-Puissant quadruple MVP, les Cavs ne sont redevenus qu’une simple franchise lambda, après s’être hissés quatre fois de suite en Finales NBA. En 2011, le premier départ de LeBron à Miami, avait laissé de sérieuses traces dans la franchise de l’Ohio avec notamment un bilan catastrophique de 26 défaites consécutives en cours de saison. Il aura fallu attendre quatre ans, et le retour du King, pour que Cleveland puisse retrouver les sommets de la ligue.
Avec ce nouvel exil, de nombreuses questions parcourent la cité des Cavaliers. Sont-ils destinés à retomber dans leurs travers ? Larry Nance Jr. maintient que « non », en détaillant les différents arguments de son équipe. Il explique également qu’il trouve ça « excitant » de se trouver livré à lui-même. Car, même s’ils n’ont pas vraiment le choix, les Cavs sont désormais confrontés à un nouveau défi.
« Évidemment, tout le monde détesterait perdre son meilleur joueur, mais en même temps, nous avons de jeunes talents très prometteurs ici. On a Cedi Osman. Collin Sexton joue très bien. Nous venons de signer un contrat avec Billy Preston. Ante (Zicic) n’est pas là (ndlr. à la Summer League), mais il a fait une sacrée saison jusque-là. Nous avons aussi des vétérans expérimentés. Kevin Love est un All-Star confirmé. George Hill est bon, Jordan Clarkson, et nous espérons pouvoir conserver Rodney Hood ».
Et ce, sans compter sur lui-même, Larry Nance Jr., l’une des révélations de Cleveland l’an passé. Contraints à un ménage express lors de la trade deadline en rapatriant de nombreux vétérans, les Cavs doivent désormais opérer avec un effectif coupé en deux. D’un côté, une flopée de jeunes talents, et de l’autre, des vétérans qui se chargeront de leur progression.