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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
L’arrivée de LeBron James à Miami avait provoqué un énorme séisme au sein de la NBA, le King formant alors un Big Three terrifiant avec Dwyane Wade et Chris Bosh. Et si on vous disait que d’autres gros noms avaient également tenté de rallier South Beach ?
Pour beaucoup, c’est de là qu’est réellement parti le concept de superteam, bien que les Celtics avaient déjà fait un move similaire quelques années plus tôt. Si le départ de LeBron James au Heat en 2010 est resté dans les mémoires en tant que « The Decision », ce n’est pas pour rien. Rarement un joueur avait été à ce point conspué pour avoir changé d’équipe, lui qui n’avait jusque là représenté que les Cavaliers.
Il faut dire qu’au-delà de la trahison dont il était accusé, c’étaient surtout les perspectives sportives de l’ailier qui faisaient peur à tout le monde. Car en mettant cap sur la Floride, LeBron avait rejoint son grand ami Dwyane Wade avant d’être suivi peu de temps après par Chris Bosh. Les « Tres Amigos » étaient nés, un trio qui allait rouler sur la concurrence Est pendant quatre ans avec autant de Finales disputées et deux titres.
Chris Bosh préféré à deux autres stars NBA en 2010
Fait intéressant, CB1 aurait pu ne jamais être le troisième larron du Big Three. Dwyane Wade s’est ainsi fendu d’un aveu intéressant dans le podcast Pardon My Take :
Une fois que les gens ont eu vent de notre intention de jouer ensemble, nous avons reçu quelques appels. Nous avons reçu des appels de… Amar’e (Stoudemire) était agent libre, et de (Carlos) Boozer.
Nous avons donc dû vérifier si ces personnalités et ces talents nous correspondaient, car je pense que c’est Bron et moi qui étions déterminés à jouer ensemble. Une fois que nous avons décidé de jouer ensemble, il était crucial de choisir cette troisième personne. Nous savions depuis le début que nous allions le faire, que Chris Bosh était le choix idéal.
Sortant de sept saisons aux Raptors où il était devenu l’un des meilleurs ailier-forts de la ligue, Bosh avait accepté de voir son rôle être drastiquement changé, s’occupant de nombreuses tâches de l’ombre pendant que ses deux acolytes brillaient. De quoi en faire la tête de turc des critiques quand Miami allait mal, mais aussi une figure éminemment respectée du vestiaire. Udonis Haslem lui avait d’ailleurs rendu hommage :
Tout le monde pense que notre joueur le plus important était Bron. Notre joueur le plus important, pas notre meilleur joueur, était le centre de défense. Si Bron était blessé, on pouvait faire venir D-Wade, et ce n’était pas le même joueur, mais on obtiendrait des résultats similaires : il pouvait faire des actions, il pouvait marquer 30 points. On ne pouvait pas simuler ça ; on n’avait pas d’autre CB. Si ce gars tombait et se blessait, nous n’en aurions pas eu un autre comme ça.
