Par Rédaction | Sport
LeBron James n’a jamais été un joueur comme les autres, alors forcément, il n’a jamais été traité comme les autres par ses dirigeants. Dans son podcast, Shaquille O’Neal a par exemple dévoilé l’immense privilège que le King avait à Cleveland.
La NBA est une ligue où les statuts sont importants. En fonction des salaires et de l’image que les joueurs ont auprès des fans et des médias, ils peuvent se permettre plus ou moins de choses. Ja Morant est peut-être l’exception qui confirme la règle, lui qui enchaine les amendes et les suspensions à cause de ses gestes déplacés.
Enfin, outre ces considérations, la vérité du terrain reste la plus importante dans le microcosme. C’est la raison pour laquelle LeBron James mérite son statut de King. Depuis quelques années, son agent et lui participent activement à la stratégie sportive mise en place aux Lakers. Quand il voulait Anthony Davis, il a eu Anthony Davis. Quand il voulait Russell Westbrook, il a eu Russell Westbrook. Et quand il ne veut plus d’un coéquipier, il est généralement échangé.
Le privilège dingue de LeBron à Cleveland
Shaquille O’Neal a joué avec LeBron à Cleveland lors de la saison 2009-2010, à une époque où il n’était pas encore champion NBA. Mais il était déjà si fort et si important pour les Cavaliers qu’il avait droit à quelques privilèges uniques. Dans le dernier épisode de son podcast, le Diesel a pris la parole sur le sujet. Même lui n’avait pas cette liberté.
J’ai été tellement impressionné quand je suis arrivé à Cleveland avec LeBron. LeBron contrôlait déjà tout dans la franchise. Quand je suis arrivé, il avait beau être encore jeune, c’était déjà un vrai leader. En fait, c’était tellement un leader qu’il avait le droit de faire des choses que même moi je n’ai jamais faites. Il avait le droit de faire venir toute sa famille dans le jet privé de l’équipe.
Quand on porte une franchise à bout de bras depuis ses 18 ans, on a forcément droit à quelques avantages. Enfant de l’Ohio, LeBron James profitait d’un double privilège pour faire voyager sa famille avec lui et le reste de l’équipe, ce qui n’arrive normalement jamais en NBA. Même Shaquille O’Neal, diva sur les bords, n’osait pas.
C’est ce qui arrive dans une ligue où les joueurs sont rois. Le King était tout pour les Cavs à l’époque, alors le maintenir satisfait était un moyen de s’assurer qu’il resterait dans la franchise sur le très long terme. Un calcul complètement raté, puisqu’il était parti quelques mois plus tard direction Miami. Voyager avec sa famille, c’est bien, gagner des titres, c’est mieux.
Qui pouvait refuser quoi que ce soit à LeBron James lors de ses deux passages à Cleveland ? Le King était littéralement la franchise, les fans l’adoraient, ça méritait bien le droit de faire voler sa famille avec lui et l’équipe.