Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Issu d’une famille de basketteurs, Cooper Flagg devrait sauf catastrophe intégrer la NBA en tant que n°1 de Draft d’ici quelques semaines. Ce, après avoir éprouvé bien des difficultés face… à sa mère, ce dont cette dernière se montre logiquement assez fière.
Le 25 juin prochain, c’est tout une région qui risque de célébrer cet accomplissement. Solidement attaché aux racines qui le lient au Maine, Cooper Flagg devrait faire la fierté de son état lors de la prochaine Draft NBA. Il parait en effet peu probable que le statut de premier choix lui échappe, lui qui a encore émerveillé ces derniers mois les scouts grâce à son immense talent, qu’il doit en partie à sa mère.
Les féroces duels qui opposaient Cooper Flagg à sa mère
Auteure d’une remarquable carrière en NCAA, Kelly Flagg a transmis son amour du basket à Cooper… mais pas que. Elle lui a également donné de bonnes leçons ballon en main durant sa jeunesse et raconte ainsi à CBS Sports :
Kelly Flagg : Cooper et moi nous sommes souvent affrontés dans l’allée de notre maison. Et il ne m’a jamais battue.
Ma stratégie résidait dans le fait qu’il n’avait que 10 ans. À cette époque-là, j’étais beaucoup plus lourde et plus grande que lui. Du coup, je n’avais qu’à l’enfoncer sous le panier et à le brutaliser !
Impitoyable vis-à-vis de son fils, l’ancienne capitaine des Maine Black Bears n’a toutefois pu que constater avec impuissance sa poussée de croissance :
Kelly Flagg : À son entrée en sixième, Cooper ne mesurait que 1m72. Moi, je mesure un peu plus de 1m75, donc j’étais toujours plus grande que lui. Sauf qu’après deux mois seulement, on se regardait les yeux dans les yeux et à la fin de l’année scolaire, il mesurait 1m88.
Autant dire que ces 1-vs-1 mère/fils s’avéraient forcément plus durs à gagner pour elle.
Ne pouvant plus simplement s’appuyer sur sa supériorité physique, la mère de famille a dû adopter et user d’autres techniques pour dominer son garçon. Or, cela lui a coûté très cher et a mis fin à ces confrontations :
Kelly Flagg : Je crois que le score était de 9-8 ou 9-7 en sa faveur. À ce moment-là, j’ai fait un cross magnifique, je suis partie sur ma gauche pour aller jusqu’à la ligne des lancers et je me suis arrêtée pour faire une feinte de tir. Il est tombé dans le piège et j’étais sur le point de scorer facilement, avec la faute en prime. Sauf que j’ai senti quelque chose de bizarre dans mon genou. Je venais de me déchirer le ménisque.
Cet ultime match s’est donc terminé de façon regrettable… mais a permis à Kelly Flagg de rester invaincue face à sa talentueuse progéniture.
Quand certains parents se seraient volontairement inclinés à sa place, la mère de Cooper Flagg se montrait impitoyable envers lui durant leurs parties de basket dans l’allée. Ce, avant que son genou ne l’oblige à mettre un terme à cette rivalité.