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Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
S’il n’est pas toujours irréprochable sur le terrain, Théo Hernandez semble faire l’unanimité dans le vestiaire du Milan AC. Dans son podcast, Kyle Walker a fait une grosse révélation sur le rôle du Français dans le quotidien de l’équipe.
Lorsqu’il est arrivé en équipe de France, nombreux sont ceux qui pensaient que Théo Hernandez deviendrait un incontournable dans la sélection de Didier Deschamps. Doté de qualités physiques exceptionnelles, l’arrière gauche est capable d’enchainer les courses des deux côtés du terrain et d’apporter un gros plus offensif.
Le problème, et c’est aussi le cas du côté du Milan AC, c’est qu’il n’a jamais passé le cap qui aurait fait de lui une référence ultime au niveau européen. Son attitude est souvent remise en question dans les gros matchs, et chez les Bleus, il semble être passé derrière le vieillissant Luka Digne dans la hiérarchie des défenseurs. Pourra-t-il inverser la tendance d’ici à la Coupe du monde 2026 ?
Kyle Walker parle de Théo Hernandez à Milan
Ce qui ne change pas en revanche, c’est la bonne humeur qu’il semble propager dans le vestiaire. Dans le dernier épisode de son podcast, la légende anglaise Kyle Walker a fait une révélation sur l’international tricolore. À Milan, c’est l’arrière gauche qui est chargé de mettre l’ambiance et de souder le groupe grâce à sa personnalité.
Théo Hernandez est le garçon le plus drôle dans le vestiaire. À Milan, si tu ne parles pas italien, il y a plein de joueurs qui savent parler anglais. À peu près tout le monde a les bases. Mais je pense qu’en trois saisons passées à Milan, Théo n’a jamais parlé un mot d’anglais. Je suis assis à côté de lui dans le vestiaire, un jour on rigolait, et il a commencé à parler anglais.
Je ne sais plus quel coéquipier est venu me voir pour me dire : « Je joue avec Théo depuis 3 ou 4 ans, je ne l’ai jamais entendu parler anglais. Toi, tu arrives, et le gars te sort un anglais parfait. » Il m’apprend un peu de français, un peu d’espagnol, de l’italien. À l’inverse, je lui apprends l’anglais. Il est vraiment hilarant, parce qu’il parle en ne sachant pas s’il dit la bonne chose en anglais.
Au départ, la barrière de la langue empêchait Théo Hernandez et Kyle Walker de réellement communiquer. Mais petit à petit, le Français a fait l’effort de parler anglais avec son voisin de vestiaire, même sans être sûr des mots qu’il employait. C’est visiblement ce qui le rend drôle et qui fait de lui le comique du vestiaire milanais.
Le groupe vit bien à Milan, malgré une saison compliquée en Serie A. Théo Hernandez assure la bonne ambiance du groupe, ce qui est forcément bénéfique sur le terrain. Et l’humeur sera encore meilleure en cas de victoire en Coupe d’Italie.
