Par Rédaction | Sport
Carmelo Anthony est l’un des meilleurs attaquants de l’histoire de la ligue, c’est d’ailleurs à ce titre qu’il va entrer au Hall of Fame. Son expertise est forcément pertinente quand il balance le nom des défenseurs les plus féroces à ses yeux.
Un peu à l’image d’un Dwight Howard, la carrière de Carmelo Anthony s’est déroulée en deux temps. Pour ceux qui ne l’ont vu que sur la fin, Melo peut être vu comme un croqueur de ballon pas forcément efficace, comme un vétéran qui passait de franchise en franchise sans réussir à s’imposer et à trouver un rôle important. Pour les plus anciens, Melo, c’est ça :
MELO TOP 🔟
— NBA (@NBA) May 4, 2021
With @carmeloanthony moving into 10th on the all-time scoring list last night, we showcase his incredible scoring prowess through the years! pic.twitter.com/2XpSC7OhSx
Carmelo Anthony dévoile ses défenseurs les plus féroces
Très athlétique et capable d’écraser le cercle dans ses jeunes années, Carmelo Anthony s’est surtout fait une réputation à mi-distance, où son jeu face au panier était létal. Forcément, les meilleurs défenseurs de la planète devaient s’occuper de lui, et dans le dernier épisode de son podcast, enregistré avec Spike Lee, l’ancien n°7 des Knicks a donné le nom des plus redoutables.
Quand j’étais plus jeune, Bruce Bowen était le défenseur le plus difficile à attaquer. C’était un vétéran, il savait comment te faire déjouer, il mettait des coups de coude. Puis avant, personne ne me jouait en 1 contre 1, il y avait toujours un schéma défensif bien établi. J’ai dû apprendre à jouer dans les petits espaces pour contrer cette tendance. Contre les Spurs, c’était difficile avec Duncan et Ginobili qui venaient mettre du nombre dans la raquette.
Cutino Mobley aussi. Il est la raison pour laquelle j’ai appris à maîtriser le fadeaway. À chaque fois que je jouais contre lui, il m’interceptait quand je m’élevais pour tirer. Je n’arrivais pas à prendre le bon timing au début, je ne comprenais pas. Puis c’est là que j’ai fait parler mon intelligence. Je peux aussi citer Ron Artest. Physiquement il était aussi costaud que moi.
Pour devenir un attaquant de légende, Carmelo Anthony a dû apprendre de ses affrontements face à Bruce Bowen, Cutino Mobley ou encore Ron Artest. Quand il était jeune, certains se servaient de leur expérience pour le faire déjouer, pour le piéger, ce qui a poussé Melo à travailler sur son jeu. Au fond, il peut presque remercier ses bourreaux.
Carmelo Anthony est dans le top 10 des meilleurs marqueurs de l’histoire de la ligue, et il y a fort à parier que ces duels mémorables en début de carrière ont été un bonus pour lui. Bousculé, il a dû apprendre pour briller.