Par Rédaction | Sport
Avant de devenir entraineur, Vassilis Spanoulis était surtout l’un des plus grands joueurs de l’histoire du basket européen. À ce titre, il avait eu sa chance en NBA du côté des Rockets. Près de 20 ans plus tard, il est revenu sur cette mauvaise expérience.
Quand on pense au basket grec aujourd’hui, on pense avant tout à Giannis Antetokounmpo, ses deux titres de MVP en NBA, sa bague décrochée en 2021 avec les Bucks et son trophée de MVP des Finales. Mais est-ce suffisant pour faire de lui le meilleur joueur hellène de l’histoire ? Pas certain, car il doit faire face à la concurrence d’un Nikos Galis ou d’un Vassilis Spanoulis.
Ce dernier, actuellement entraineur de l’AS Monaco, a un palmarès des plus impressionnants sur la scène locale et continentale. Il a remporté l’EuroLeague à trois reprises et a été élu MVP du Final Four à chaque fois, mais il est aussi septuple champion de Grèce. Cerise sur le gâteau, il a porté son pays à un titre de champion d’Europe en 2005.
Vassilis Spanoulis parle de son passage en NBA
Sans surprise, l’arrière avait même tenté l’aventure NBA dans l’espoir de passer dans une autre dimension. C’était en 2006-2007, avec les Rockets de Tracy McGrady et Yao Ming. L’expérience n’a pas été concluante, et des années après, il est revenu dessus très honnêtement pour Skweek. L’important, c’est d’apprendre de ses erreurs :
Je n’ai jamais parlé à l’entraineur avant de rejoindre les Rockets. C’était une leçon pour moi. C’est le rêve de tous les enfants de partir un jour en NBA. Je n’avais rien demandé à personne, je m’étais simplement dit que je ne pouvais pas manquer cette opportunité. Je ne voulais pas avoir de regrets à la fin de ma carrière. Je ne savais pas que ma signature venait d’une erreur de communication entre le GM et le coach.
Au niveau sportif, c’était une mauvaise expérience pour moi. Mais par contre, humainement, c’est une période qui m’a endurcie, j’ai dû grandir rapidement. J’ai aussi beaucoup travaillé individuellement, ce qui m’a permis de progresser. Je me suis fait des amis. Mais l’important, ça reste de jouer, et c’est la raison pour laquelle je suis vite rentré en Europe.
Dans la NBA actuelle, où les Européens occupent une place majeure, Vassilis Spanoulis aurait peut-être eu sa chance dans une rotation. Mais à l’époque, Jeff Van Gundy ne lui accordait que 8 petites minutes par match, pour 2.7 points, 0.9 passe décisive et 0.7 rebond de moyenne. On comprend pourquoi l’arrière est rentré après seulement une saison.
Tout le monde n’est pas fait pour évoluer en NBA, la preuve avec Vassilis Spanoulis. Mais au lieu de forcer son destin et d’attendre son heure, l’arrière a préféré rentrer en Europe pour marquer l’histoire de son pays et de son sport.