NBA – Honnête, Tidjane Salaün révèle son adversaire le plus dur à défendre : « Quasiment impossible »

Tidjane Salaün avec les Hornets
Charlotte Hornets (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Comme tous les rookies de sa cuvée, Tidjane Salaün a vécu sa première saison en NBA comme une sorte de round d’observation. Un joueur en particulier a d’ailleurs mis le Français en difficulté quand ils s’affrontaient, comme ce dernier l’a avoué récemment.

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Chacun de leur côté, les rookies français auront connu des saisons très différentes en 2024-25. First pick de draft en juin dernier, Zaccharie Risacher a commencé timidement avant de devenir l’un des principaux candidats au ROY, en plus de découvrir le Play-In avec les Hawks. Son dauphin Alex Sarr s’est rapidement imposé comme titulaire aux Wizards, malgré une grosse maladresse offensive et des défaites à la pelle.

Et Tidjane Salaün dans tout ça ? Sélectionné par les Hornets avec le sixième choix, l’ancien Choletais n’a malheureusement pas connu la même trajectoire que ses compatriotes. Avec seulement 10 titularisations cette année, celui qui fait partie des plus jeunes joueurs de la ligue n’a pas joué un énorme rôle en Caroline du Nord, pas aidé par ses performances offensives très médiocres (33% au tir dont 28% de loin).

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Tidjane Salaün impressionné par la puissance de Domantas Sabonis

Pour autant et malgré ses galères, le Tricolore en a profité pour découvrir la grande ligue et ses superstars. Certaines l’ont d’ailleurs particulièrement marqué sur le terrain, et pas forcément celles auxquelles on pourrait naturellement s’attendre. Interrogé sur le joueur qui lui a posé le plus de soucis pendant sa première saison aux États-Unis, le frangin de Janelle Salaün n’a pas hésité longtemps avant de donner son champion :



À défendre ? C’est compliqué à répondre. Je dirais juste, niveau dureté que j’ai trouvé quasiment impossible, c’était Domantas Sabonis. J’étais choqué. Quand je l’ai affronté dernièrement au Spectrum (Center, la salle des Hornets, ndlr) dans la raquette, il était vraiment dur. Par exemple tu le touches, ou même lui il te touche, tu es obligé de bouger.

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Par exemple, dans le sens où, même quand je voulais juste toucher son ballon quand il l’a ou un peu le bouger, il bouge pas. De un et de deux, ensuite, la balle déjà… Après j’ai regardé mes mains parce que j’ai cru que je m’étais retordu un doigt parce qu’il tenait la balle vraiment dur. Franchement, c’était vraiment impressionnant.

Si ses Kings ont encore une fois été médiocres avec une neuvième place à l’Ouest pendant la régulière, le Lituanien s’est montré tout aussi productif avec 19.1 points, 13.9 rebonds (leader de la ligue) et 6 passes de moyenne à 41.7% de réussite à trois points. Si cela n’a pas suffi à améliorer son équipe, Salaün ne s’en est pas moins montré impressionné par le fiston d’Arvydas contre il n’a pas su trouver de répondant.

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Tidjane Salaün a croisé la route d’un bon paquet de stars NBA cette saison, mais aucun ne lui a donné plus de fil à retordre que Domantas Sabonis. On imagine que le Français aura à coeur de lui résister davantage l’an prochain, tel un signe de ses progrès.

Charlotte Hornets Déclarations Les Français (NBA) NBA 24/24 Tidjane Salaün

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