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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Candidate à la Draft WNBA qui se tenait ce lundi aux États-Unis, Dominique Malonga a atterri au Seattle Storm en tant que 2ème choix. Les Américains l’ont alors rapidement rapprochée de Victor Wembanyama, ce à quoi elle a réagi avec honnêteté.
Lorsque vous disputez votre premier match professionnel à quinze ans seulement, impossible de passer inaperçu. Cela tombe plutôt bien, puisqu’un phénomène tel que Dominique Malonga a mérité d’être remarqué prématurément de la sorte. Recrutée très tôt par l’ASVEL, la jeune intérieure française n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour que son talent y fasse l’unanimité.
À l’origine de son arrivée dans le club villeurbannais, Tony Parker n’avait d’ailleurs pas mâché ses mots à son sujet. Interrogé par L’Équipe, il n’avait alors pas hésité à la comparer à un certain… Victor Wembanyama :
Tony Parker : C’est la Victor Wembanyama au féminin, le plus gros potentiel depuis Sandrine Gruda.
Dominique Malonga répond aux comparaisons avec Wembanyama
Depuis ce discours aussi flatteur que viral, Malonga a poursuivi son petit bonhomme de chemin de fort belle manière. Ce, jusqu’à se présenter à la Draft WNBA et y être sélectionné par le Seattle Storm avec le deuxième choix, ce lundi. Une belle récompense pour celle qui a de nouveau vu son nom rapproché de celui de Wembanyama ces dernières heures, ce dont elle s’est premièrement félicitée dans l’émission NBA Today :
Dominique Malonga : Je pense que ce surnom va continuer de me coller à la peau pendant longtemps ! (Rires) Tout d’abord, c’est évidemment un honneur d’être comparé à lui parce qu’on connait tous Victor et on sait de quoi il est capable. Et bien sûr que j’arrive à voir certaines similarités entre nous sur le plan physique et au niveau du jeu, donc je comprends pourquoi les gens disent ça.
Cela dit, la vice-championne olympique ne compte pas rester dans l’ombre de Victor toute sa vie. Elle tient dès lors également à prendre ses distances avec lui :
Dominique Malonga : Je veux garder ma propre identité sur le parquet. J’ai ma propre façon de jouer. Bien sûr que je peux m’inspirer de lui et le regarder jouer, mais jamais je n’essaierai d’être exactement comme lui ou de jouer comme lui. Je suis très attachée à mon identité et à celle que je suis. Je sais ce dont je suis capable.
Invitée à définir son profil et sa façon de jouer, Malonga a donc pris pour référence d’autres stars et freaks de la NBA :
Dominique Malonga : Je n’irai pas jusqu’à dire que je joue comme eux, mais je m’inspire vraiment de Kevin Durant et Anthony Davis. De grands joueurs capables de jouer loin du panier, qui ne répondent pas au prototype du grand joueur qui passe sa vie dans raquette, qui sont aussi capables de shooter, driver et bien défendre.
Certes flattée et compréhensive vis-à-vis des comparaisons avec Victor Wembanyama dont elle fait l’objet, Dominique Malonga ne souhaite pas vivre qu’à travers celles-ci. À elle d’appuyer ses propos sur les parquets de WNBA et d’y écrire sa propre histoire.
