Parti 1 an à l’Atletico Madrid, Grégory Coupet sans filtre sur son passage en Espagne

Grégory Coupet
Les infos d’Alex (Youtube)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Portier iconique de Lyon, Grégory Coupet avait fini par quitte le club en 2008 afin de tenter sa chance en Espagne. Une expérience qui ne durera que quelques mois et sur laquelle le portier avait tenu un discours particulièrement franc, des années auprès.

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Tout le monde se souvient de lui avec le maillot de l’Olympique Lyonnais sur les épaules, à juste titre d’ailleurs. Il faut dire que Grégory Coupet a été présent durant l’ensemble de la dynastie des Gones dans les années 2000, participant à tous les sept titres remportés d’affilée. Cependant, ce n’est pas là-bas qu’il a terminé sa carrière, lui qui a rallié l’Atlético Madrid en 2008-2009 avant de raccrocher au Paris Saint-Germain.

Grégory Coupet conquis par son aventure espagnole

S’il n’a disputé que onze matchs durant son séjour dans la capitale espagnole, le gardien de but garde pourtant un souvenir impérissable de son escapade ibérique. Interviewé par l’Équipe en 2011, l’ancien international français ne tarissait pas d’éloges à ce sujet :

J’ai joué une fois au Bernabeu avec l’Atleti’, j’étais sur le banc. Je me souviens d’une ambiance magnifique. Je n’ai pas trouvé le public agressif, alors que c’était un derby.

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Dans les tribunes, il n’y a pas une grande animosité, ce n’est pas violent. C’est respectueux. La rivalité s’entend uniquement à travers les chants. C’est très agréable, très vivant. Et il n’y a pas les débordements comme en France. Aux alentours du stade, ça chambre pas mal mais on se sent en sécurité. Tu peux aller au stade avec ton enfant et tu sais que rien ne va t’arriver. J’ai vu des jeunes arriver en scooter, se garer et entrer dans le stade avec le casque. Les supporters sont très respectueux, notamment dans les files d’attente. Ils ne cherchent pas la cohue, il n’y a jamais de bousculade.



Chaque jour avant un derby ou un Clasico, il y a un décompte dans la ville. Et médiatiquement, c’est énorme. Le Real a six pages chaque jour dans AS et Marca. Les journaux abordent tous les sujets. La moindre attitude, la moindre photo, le moindre mot… Tout est amplifié, déformé. Ça fait un buzz direct ! Les gens te parlent du match à venir dans la rue mais avec beaucoup de respect. Ils ne t’agressent pas.

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C’est souvent des messages positifs. Ce sont avant tout des passionnés. Ils vivent le truc à fond mais sans haine. La ville est divisée mais il n’y a pas de crainte à avoir, on peut se déplacer tranquille. Ce qui me plaît également à Madrid, c’est la passion des Madrilènes pour le foot et surtout le beau jeu. Quand ils vont au stade, ils veulent voir du jeu. C’est la culture espagnole. Il faut gagner, certes, mais en jouant bien.

En juin, je repars m’installer à Madrid, je vais aller voir des matches avec mon fils, aussi bien ceux du Real que de l’Atletico. On va profiter. On ira aussi voir des corridas et des spectacles de flamenco. La vraie vie, quoi ! En revanche, j’ai un regret énorme : celui de n’avoir effectué qu’une seule année en Liga. Je suis parti parce que j’avais toujours envie de jouer, je ne voulais pas m’arrêter comme ça. J’aurais vraiment aimé jouer deux ou trois saisons à l’Atletico et finir ma carrière comme ça. Car là-bas, j’ai pris du plaisir tout le temps.

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Conquis par l’ambiance dans les stades et la relation très saine entre les joueurs et les supporters, Grégory Coupet se voulait des plus dithyrambiques sur son expérience en Espagne. Au point même de retourner s’installer là-bas quelque temps, c’est dire.

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