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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Dans quelques mois, c’est un joueur ultra-attendu qui ralliera la NBA en la personne de Cooper Flagg. En attendant de savoir quels sommets il pourra atteindre, un expert de chez ESPN a offert une piste intrigante pour évaluer le plancher du big man.
Son parcours en NCAA se sera donc arrêté en demi-finale. Surpris par Houston, Cooper Flagg et Duke ont manqué de peu la qualification en finale du championnat universitaire après une fin de match complètement ratée par les Blue Devils. Et comme évoqué plus haut, cette grosse déception devrait être suivie par le départ de la pépite.
Il faut dire que depuis des mois, c’est bien le jeune Américain qui est considéré comme le favori au premier choix de draft et il a lui-même écarté l’idée de rester sur son campus. Nombreux sont ceux à voir en lui le futur grand rival de Victor Wembanyama et le renouveau du basket outre-Atlantique, alors que les stars étrangères dominent la NBA depuis quelques années. Mais en fin de compte, que vaudrait-il dans la grande ligue ?
Lamar Odom, le plancher du potentiel de Cooper Flagg ?
C’est la question qui taraude les médias comme les scouts à l’heure actuelle, même si les premières comparaisons sont élogieuses. Certains le considèrent comme un Kawhi Leonard 2.0 de par sa capacité à influencer le jeu des deux côtés du terrain, ce qui constituerait un excellent plafond. Pour ce qui est du plancher, c’est la piste de Lamar Odom qui a été suggérée par des dirigeants anonymes et Jeremy Woo d’ESPN :
L’utilisation d’Odom, deux fois champion NBA et lauréat du titre de Sixième homme de l’Année, comme comparaison dans le pire de cas permet de saisir la valeur intrinsèque de la polyvalence de Flagg. Si Flagg plafonne en tant que marqueur, sa capacité à fonctionner comme point forward, à faire jouer ses coéquipiers et à apporter de la flexibilité aux équipes jouant autour de lui sera toujours un atout.
Odom a souvent joué le rôle de manieur de ballon surdimensionné en NBA et a joué meneur de jeu à Rhode Island en 1998-99. Sa carrière a décollé après avoir quitté les Clippers pour le Heat, puis après avoir été transféré aux Lakers dans le cadre de la transaction avec Shaquille O’Neal en 2004. Avec les Lakers, la capacité d’Odom à jouer sur tout le terrain en attaque et à couvrir plusieurs positions en défense a fait de lui un élément essentiel des équipes championnes de 2009 et 2010.
Si les attentes à l’égard de Flagg sont plus élevées qu’à l’égard d’Odom, l’idée qu’il soit un point forward qui change également le jeu en défense laisse entrevoir un plafond exceptionnel. (…) La saison de Flagg l’a placé devant Odom dans toutes les catégories, soulignant que cette comparaison est peut-être trop conservatrice, mais la production globale d’Odom aide à encadrer l’origine de la comparaison.
Même si Cooper Flagg ne devait pas exploiter son plein potentiel, il devrait malgré tout devenir un joueur impactant des deux côtés du terrain comme le fut Lamar Odom aux Lakers, notamment. Suffisant pour faire de lui un clair favori au premier choix de draft.
