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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Arrivé de manière inattendue dans le Minnesota en octobre dernier, Julius Randle a mis du temps avant d’y trouver ses marques, notamment aux côtés de Rudy Gobert. Six mois plus tard, il vient de faire le point sur l’intersaison à venir et l’incertitude qui l’entoure.
Si cela n’avait tenu qu’à lui, il évoluerait sans doute encore à l’heure actuelle à New York. Après tout, Julius Randle restait sur cinq saisons sous les couleurs des Knicks, dont trois ponctuées par une sélection au All-Star Game. La preuve du bien-être qu’il pouvait ressentir sur place… avant de devoir précipitamment faire ses valises et quitter ce confort dans le cadre d’un trade venu de nulle part.
Échangé à la surprise général contre Karl-Anthony Towns en octobre dernier, l’intérieur de 30 ans n’a eu d’autre choix que d’accepter son sort et de s’envoler vers Minneapolis. Ce, quelques jours seulement avant l’entame de la saison régulière, ce qui n’a bien évidemment pas facilité son intégration. Or, après les critiques initiales dont il a fait l’objet chez les Timberwolves, il semble enfin y avoir retrouvé de sa superbe.
Julius Randle cash sur son futur chez les Timberwolves
Cela fait quelques semaines que Randle apparait comme une sorte de talisman pour son équipe. Avec lui sur le terrain, les Wolves restent en effet sur 14 victoires lors de leurs 17 derniers matches et luttent plus que jamais pour une qualification directe en playoffs. Avant de connaître son sort, le triple All-Star a récemment statué sur son avenir, lui qui dispose d’une player option pour l’an prochain :
Julius Randle : J’adorerais rester ici. Je veux dire, la franchise a été incroyable avec moi à tous les échelons. Et puis, j’adore jouer avec les gars qui sont dans cette équipe. Même en ce qui concerne la ville, ma famille s’y est vraiment bien adaptée. On adore le quartier dans lequel on vit. On adore notre maison. Mes enfants adorent le Minnesota et son climat, la neige, le fait de pouvoir faire de la luge, tous ces trucs-là.
Et d’un point de vue basket, j’adore jouer ici, j’adore jouer pour le coach (Chris Finch). Même Tim (Connelly, le président des opérations basket des Timberwolves, ndlr), A-Rod (Alex Rodriguez, nouveau propriétaire de la franchise) et tous ces gars-là ont été super avec moi. Leur soutien a vraiment été incroyable. Tout ça pour dire que je me sens vraiment bien ici.
Côté joueur, il parait donc clair qu’un départ cet été n’est pas à l’ordre du jour. Reste à savoir si ses dirigeants se trouvent sur la même longueur d’onde, mais aussi à connaître les prétentions salariales du big man. Ce dernier pourrait en effet réclamer un salaire supérieur aux quelque 31 millions de dollars qui lui sont promis et parapher un ultime gros contrat. Pour l’heure, la patience et les doutes restent donc de mise.
Désormais bien intégré dans le jeu des Timberwolves et à Minneapolis, Julius Randle affirme ne pas avoir pour projet de mettre les voiles cet été. Ses futures performances durant la postseason apparaissent quoi qu’il en soit comme le juge final dans ce dossier.
