Oublié de la Coupe du monde 2018, Moussa Sissoko parle de sa mise à l’écart par Deschamps

Moussa Sissoko et Didier Deschamps
Watford FC (DR) / FFF (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Moussa Sissoko a longtemps été un chouchou de Didier Deschamps en équipe de France, lui qui était sélectionné malgré les critiques des supporters. Des années après, il est revenu sur sa non-participation à la Coupe du monde 2018.

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Si les résultats de Didier Deschamps à la tête de l’équipe de France parlent pour lui, avec notamment une victoire en Coupe du monde et une finale perdue contre l’Argentine, ses méthodes pour y parvenir n’ont pas toujours fait l’unanimité. Pragmatique au possible, DD n’est pas un adepte du beau jeu, mais plutôt de la belle défense.

Pour trouver cette solidité et cette sérénité, le sélectionneur a toujours fait appel à des profils particuliers, notamment au milieu de terrain. Là où d’autres vont rechercher la créativité et l’aisance technique, Didier Deschamps privilégie souvent les qualités athlétiques. C’est la raison pour laquelle, malgré les critiques, Moussa Sissoko a souvent été un joueur important.

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Moussa Sissoko parle de sa mise à l’écart chez les Bleus

Malheureusement, en club, il ne retrouvait pas toujours la même confiance de la part de ses entraineurs. À Tottenham par exemple, en 2018, il passait la majeure partie de son temps sur le banc, poussant ainsi Deschamps à ne pas le sélectionner pour la Coupe du monde en Russie. Des années après, la pilule ne passe pas, comme il l’a expliqué à l’excellent « Colinterview » :



J’ai été touché par ma mise à l’écart en équipe de France. J’ai été marqué pendant un moment. Le seul qui a la réponse, c’est le coach. C’était son choix et je n’ai pas à demander pourquoi. Il avait ses raisons, ce qui n’empêche pas ma déception, surtout quand tu vois l’issue de la Coupe du monde en Russie. C’est le monde du football. Parfois tu peux trouver des choses injustes, mais quand c’est un autre qui décide, il n’est pas obligé de se justifier.

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Après, le jour même, ce n’est pas comme ça que j’ai vécu ma non-sélection. Ça a été une épreuve difficile pour ma famille et pour mes proches également. J’étais un habitué de l’équipe de France. J’ai essayé de mettre ça de côté très vite car je ne voulais pas que ça me ronge la tête. Je ne voulais pas demander d’explications au coach, donc je savais que je n’aurais pas de réponse.

Moussa Sissoko voulait faire la Coupe du monde 2018, lui qui était un fidèle soldat de Didier Deschamps. Mais face à sa non-sélection, il n’a pas eu d’autre choix que de tourner la page rapidement. Il ne voulait pas demander d’explications, simplement passer à autre chose. Et heureusement pour lui, c’est à cette période que sa famille s’est agrandie. L’arrivée d’un enfant compense largement toute déception sportive.

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Sur la première partie du mandat de Didier Deschamps, Moussa Sissoko a été un élément important au milieu de terrain. Auteur d’un excellent Euro 2016, il n’avait malheureusement pas eu sa chance en Russie deux ans plus tard.

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