Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Très vocal ces derniers temps suite à son altercation avec LeBron James, Stephen A. Smith est plus survolté que jamais. Après des semaines à s’en prendre aux Lakers, le polémiste a cependant changé de cible… sans rien perdre de sa réthorique acerbe.
Parmi le paysage médiatique américain en NBA, il est peut-être celui qui incarne le mieux (ou le pire, selon le point de vue) les critiques des joueurs. Réputé pour son fort caractère et ses prises de position choc voire désastreuses, Stephen A. Smith s’est fait une réputation au fil des années au point de devenir la plus grosse star d’ESPN. Mais son récent beef avec LeBron James lui vaut également beaucoup de critiques.
Ciblé par le Chosen One après l’avoir critiqué dans son rôle de père vis-à-vis de Bronny, l’analyste s’en prend régulièrement à lui depuis leur altercation virale. Sa dernière sortie médiatique a néanmoins de quoi surprendre puisque Smith a décidé de s’attaquer à un autre sujet que celui du quadruple champion NBA. Malheureusement pour eux, ce sont des Suns (35-40) en déliquescence qui sont désormais dans son collimateur.
Stephen A. Smith sans pitié avec les Suns
Onzièmes de la conférence Ouest et sur une série de trois défaites consécutives, les Cactus sont sur le point de rater les playoffs. La présence de Kevin Durant ou encore Devin Booker n’est pas suffisante et la blessure du premier ne vient d’ailleurs pas arranger les choses. Le coach Mike Budenholzer, arrivé l’été dernier, pourrait prendre la porte dans peu de temps… Sur First Take, SAS a réglé ses comptes avec la franchise.
Les Phoenix Suns sont une atrocité. Ils sont mauvais pour le basket-ball. Kevin Durant a fait des prouesses – il a été une star individuelle. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas de leader. Ils ont une bande de gars qui jouent chacun dans leur coin, mais qui ne sont pas aussi bons que Kevin Durant. Quand je parle d’atrocité, je ne parle pas de mauvais basket. Ça arrive de pratiquer du mauvais basket.
Je parle d’une équipe – un ensemble de pièces – qui se présente sur un terrain de basket et dont les 18.000 à 19.000 spectateurs peuvent voir qu’elle n’a pas envie d’être là. Ils ne sont pas intéressés par le jeu. Il est clair qu’ils n’ont pas d’atomes crochus avec le coach Budenholzer. Je pensais que l’entente était médiocre avec Frank Vogel, elle était bien meilleure avec lui qu’elle ne l’a été cette année avec Mike Budenholzer, un champion qui a battu les Phoenix Suns en tant que coach des Milwaukee Bucks pour remporter un titre.
Je n’ai jamais vu – au cours de ses années à Atlanta et de toutes ces années à Milwaukee – je n’ai jamais vu une équipe de Mike Budenholzer aussi mauvaise. Et voici pourquoi : ils n’ont pas l’air de vouloir jouer.
Un verdict cinglant qu’il est malheureusement difficile de contester pour Phoenix…
Stephen A. Smith n’en peut plus de voir les Suns jouer… car des derniers ne semblent tout simplement pas motivés à l’idée de pratiquer du basket-ball. Ce qui pourrait d’ailleurs rapidement se payer cash puisque les Cactus risquent de rater les playoffs.