Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Depuis quelques années déjà, la NBA tente de se développer dans le monde en organisant des rencontres aux quatre coins du globe. Joakim Noah et les Bulls avaient eu l’occasion de partir au Brésil, et il en garde un très mauvais souvenir.
L’une des plus grosses révolutions dans l’histoire de la NBA, c’est son ouverture progressive sur le reste du monde. Pendant longtemps, les joueurs étrangers ont effectivement été considérés comme des paris par les franchises, ils n’étaient que rarement sélectionnés à la Draft, ce qui n’est plus le cas de nos jours. En fait, la situation est même diamétralement opposée.
Entre Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo, Luka Doncic, Victor Wembanyama ou encore Shai Gilgeous-Alexander, les candidats au titre de MVP sont aujourd’hui principalement nés hors des États-Unis, ce qui était impensable il y a encore 30 ans. Et cette révolution n’est pas seulement sportive, elle impacte aussi l’économie de ce microcosme.
Le voyage au Brésil gâché de Joakim Noah et des Bulls
Parce qu’il y a de l’argent à se faire aux quatre coins du globe, la ligue n’hésite pas à voyager et à organiser des rencontres sur d’autres continents pour fidéliser les fans locaux. Joakim Noah, lors de son passage aux Bulls, a par exemple eu la chance de vivre un déplacement au Brésil… Il aurait pu en garder un excellent souvenir sans Tom Thibodeau :
Avec les Bulls nous avons eu la chance de voyager. La meilleure destination c’était Rio de Janeiro, j’étais tellement excité à l’idée de jouer au Brésil. Le problème c’est que Tom Thibodeau a voulu organiser un entrainement à la descente de l’avion. Il a littéralement cassé l’ambiance. Il a gâché l’intégralité du voyage pour nous les joueurs. C’était il y a 10 ans je peux en parler ouvertement aujourd’hui. C’était un entrainement de 4 heures ! C’était ridicule !
Tom Thibodeau a toujours été très strict, quitte à se mettre ses joueurs à dos. 10 ans après, Joakim Noah garde un très mauvais souvenir de ce voyage au Brésil, notamment à cause des entrainements à rallonge qui empiétaient sur son temps de détente. Enfin, ses discours de l’époque n’allaient pas du tout dans ce sens. Il semblait prendre du plaisir à Rio :
Je suis directement allé à la plage. J’ai posé mes affaires à l’hôtel, et j’avais déjà mon maillot de bain en-dessous de ma tenue de voyage. J’ai traversé la rue et je suis allé piquer une petite tête. J’avais besoin de ce moment de détente. Être ici et représenter les Bulls, c’est un sentiment unique. Le Brésil est un endroit où les gens transmettent des bonnes énergies. La culture est exceptionnelle.
En 2013, pour le deuxième voyage de sa vie au Brésil, Joakim Noah avait dû composer avec les envies de son entraineur Tom Thibodeau… Aujourd’hui marié à une Brésilienne, Jooks a tout le loisir de découvrir le pays à son rythme.