Passé par le Japon, l’anecdote folle de Jérôme Le Banner : « Un japonais s’assoit à côté de moi et…

Jérome Le Banner, légende absolue au Japon
Diversgens (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Grande figure du kick-boxing, c’est au Japon que Jérôme Le Banner a connu ses heures de gloire. Il s’est d’ailleurs retrouvé mêlé à l’univers des yakuzas à une occasion, ce que « Geronimo » avait raconté lors d’une excellente interview avec le site La Sueur.

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On le surnomme le « Roi sans couronne », mais Jérôme Le Banner a bel et bien marqué l’histoire du K-1. Ayant fait l’essentiel de sa carrière au sein de cette compétition domiciliée au Japon, l’ancien kick-boxeur en a régulièrement tutoyé les hautes sphères sans jamais remporter le titre, bien qu’il ne soit pas passé loin à deux reprises puisqu’il s’était hissé en finale en 1995 puis 2002.

Ayant régulièrement fait l’aller-retour entre la France et le Japon, « Geronimo » connaît donc bien le pays du Soleil Levant où il a vécu toutes sortes d’histoires. Certaines anecdotes sont assez farfelues, d’autres sont un poil plus sombre… comme quand il s’est retrouvé initié au monde des yakuzas, un haut gradé de la mafia japonaise partageant sa passion pour les chiens de combat. JLB s’était confié auprès de La Sueur :

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Quand Jérôme Le Banner découvrait le monde des yakuzas

Les gars s’écartent, un mec beau gosse, japonais machin, il s’assoit à côté de moi et il me dit en anglais : « Quand vous allez descendre dans deux stations, on va vous faire signe et vous descendez. Des voitures vous attendent et là, vous passez la sécurité et vous êtes avec nous. » (…) Donc on descend, et là y’a douze voitures, douze Mercedes.



On arrive, ils veulent nous perdre un petit peu, gros portail qui s’ouvre et là je me rappelle, sa femme elle vient me voir… mais un film ! En robe de chambre p*rno chic, je te jure, avec une fraise Tagada dans le champagne. Y’a une fille ou une tante qui était là, belle femme encore, 30 ans : « How are you Jérôme ? » et elle me dit : « deux secondes, mon mari, mon ami va arriver. » Je comprenais plus, l’ami de qui, le copain, le mari…

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Et là je le vois qui arrive, le parrain de la mafia japonaise. C’est un très, très gros bonnet parce qu’il avait 1.500 membres sous son aile. Il me dit : « Je vais vous faire voir mes chiens ». Il avait 10-15 chiens, chaque chien a son entraîneur, mange de la viande avec un peu de bière dedans, ils mettaient du riz, de la viande et de la bière. Et à un moment donné je vois un ours. « Les chiens je comprends, mais l’ours je comprends pas. »

Il me dit : « Ça, c’est un animal qui mange même les os. » Là je me dis : « putain »… Il m’a demandé de voir un pit de chien (de combat), j’ai dit non. J’aime trop les chiens. Que les mecs se battent oui, les chiens se battent qu’il va y avoir du sang non, ça m’intéressait pas. (…) Il voulait m’offrir un chien. Un chien comme ça, même petit il a l’ADN… Je voulais pas ça, il m’a filé une grosse enveloppe. 50.000, je crois.

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Grand amateur de canidés et notamment de chiens de combat, Jérôme Le Banner s’était ainsi vu ouvrir le monde des yakuzas. Une expérience que l’ancien combattant n’est sûrement pas près d’oublier, tant l’histoire toute entière est hors normes.

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