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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
À l’instar de Zaccharie Risacher, Alex Sarr se montre particulièrement à son avantage depuis le début du mois de mars. Un journaliste américain renommé a d’ailleurs pu l’observer récemment et l’a rapproché d’une référence au poste d’intérieur.
Lui non plus n’a pas dit son dernier mot dans la course au trophée de Rookie de l’Année. Alex Sarr poursuit son développement dans les rangs des Wizards et voit son travail payer depuis quelques semaines. En effet, tandis que sa franchise réalise jusqu’à présent un mois de mars relativement satisfaisant avec 5 victoires en 12 matches, il s’impose comme l’un des hommes forts du système de Brian Keefe.
Derrière l’inévitable Jordan Poole, le jeune intérieur français s’affirme comme le meilleur marqueur de son équipe sur la période avec 16.3 points par match. Le tout, en restant un élément prépondérant en défense avec une moyenne de 1.3 contre en moins de 27 minutes de jeu. Tout cela n’échappe bien évidemment pas aux suiveurs attentifs de la NBA, y compris les plus influents d’entre eux.
Bill Simmons emballé par Alex Sarr
Il y a quelques jours, Bill Simmons recevait dans son podcast Ryen Russillo et discutait avec lui de la dernière cuvée de rookies. L’occasion pour son invité de mettre en avant le rendement de Zaccharie Risacher, qui mériterait selon lui toujours son statut de 1er choix. Simmons, lui, s’est par la suite attardé sur le cas de Sarr, révélant avoir été très impressionné par l’une de ses récentes prestations :
Bill Simmons : J’ai aussi vu jouer Sarr la semaine dernière. J’étais là, « Doux Jésus, ce gars est un Serge Ibaka capable de sanctionner à 3 points. C’est excitant ! »
À la vue de ces propos, il semblerait que le célèbre journaliste américain fasse ici référence au carnage réalisé par le pivot de Washington contre les Nuggets.
Ce dernier avait alors livré la meilleure performance de sa jeune carrière avec 34 points et s’était montré particulièrement létal au niveau du tir à 3 points (5/9). De quoi faire visiblement forte impression auprès de Simmons, qui l’a dès lors rapproché d’un certain… Serge Ibaka. Une comparaison des plus flatteuses, tant l’Espagnol incarnait une référence à son poste durant ses heures de gloire au sein de la ligue.
Réputé pour ses talents de contreur, Ibaka avait en revanche moins l’habitude de faire parler de lui pour son adresse extérieure. Sarr, lui, a toujours affiché un immense potentiel en tant que stretch big et tend à le justifier ces dernières semaines. Il tourne en effet à 37.5% dans l’exercice depuis le All-Star Break, ce qui peut clairement justifier l’enthousiasme de Simmons et de certains fans à son égard.
Meilleur contreur que Serge Ibaka en tant que rookie (1.5 unité par match contre 1.3 pour l’Espagnol), Alex Sarr s’avère qui plus est capable de sanctionner à 3 points de l’autre côté du terrain. Il n’en fallait pas plus pour se mettre Bill Simmons dans la poche.
