NBA – Avant la raclée de 31 points, JJ Redick cash sur les Lakers : « C’est impossible »

NBA JJ Redick et LeBron James
Lakers Nation (DR) / Los Angeles Lakers (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Les Lakers ont subi l’une des pires défaites de leur saison cette nuit en s’inclinant lourdement à domicile face aux Bulls. De quoi justifier un peu plus la mise au point frustrante de leur coach JJ Redick avant la rencontre, l’ex-shooteur y allant franco.

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Les temps sont durs pour les Lakers et c’est d’autant plus regrettable que le timing est mal choisi, alors que la saison régulière est en plein sprint final. Ce devait donc être l’occasion pour les Californiens de donner un dernier coup de fouet mais malheureusement, la tendance du moment n’est pas bonne avec six défaites en dix matchs.

Un temps deuxièmes de la conférence Ouest, les Pourpres et Ors ne sont plus que quatrièmes avec un bilan de 43 victoires pour 27 défaites). Longtemps orphelins de LeBron James à cause d’une blessure, ça ne leur a cependant pas suffi pour éviter une très large déculottée à domicile cette nuit, face aux Bulls (146-115). Ce, deux jours après s’être brutalement inclinés aux Bucks qui leur avaient mis 29 points dans la musette.

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JJ Redick se lâche sur le calendrier infernal des Lakers

Les batteries sont à plat dans la Cité des Anges et à vrai dire, ça n’est pas étonnant étant donné le calendrier monumental de la franchise. Doncic & co. sortent en effet de dis matchs en l’espace de huit jours… N’importe quelle équipe serait lessivée après un enchaînement de rencontres aussi colossal. Avant de se faire botter les fesses par Chicago, JJ Redick avait d’ailleurs confié que cette situation était intenable :



Je ne pense pas que le jeu qui existe aujourd’hui dans la NBA moderne, et le joueur de la NBA moderne… on n’est pas fait pour jouer six matchs en huit nuits. Ce jeu ne vous permet tout simplement pas de jouer six matchs en huit nuits. C’est tout simplement impossible.

L’ancien shooteur se sert d’ailleurs de son propre cas pour illustrer ses propos :

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J’ai vécu l’année du lock-out (en 2010-11, ndlr). Ils m’ont donné la possibilité de jouer les 66 matchs. Normalement, j’aurais dit oui, mais je me suis dit non, je viens de jouer 65 matchs en 92 jours. C’est impossible, et c’était plus facile de jouer à l’époque parce qu’il n’y avait pas autant de mouvements, pas autant d’espace et qu’il n’y avait pas besoin de couvrir autant de terrain.

Ce que nos joueurs viennent de vivre est difficile. Et les vieux briscards vont parler de la physique des années 80 et 90, et c’est très bien. Mais le niveau physique de notre jeu, la façon dont il faut couvrir le terrain, tous les mouvements et tout le reste, je suis heureux d’être de l’autre côté.

Dit comme ça, difficile de ne pas partager le point de vue de l’entraîneur angelino.

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Les Lakers sortent d’une série de matchs aussi effrénée qu’infernale et forcément, les batteries sont à plat. JJ Redick pense d’ailleurs qu’un tel calendrier n’est plus concevable dans la NBA actuelle, le jeu ayant trop évolué par rapport à il y a 15 ans.

Déclarations Los Angeles Lakers NBA 24/24

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