Après 7 ans en Angleterre, Lucas Digne très honnête : « Là-bas, les gens…

L'international français Lucas Digne évoque l'Angleterre
Téléfoot (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Alors que Théo Hernandez traverse une passe plus difficile, Lucas Digne revient en France dans une équipe de France où il n’a pourtant pas toujours connu des moments simples. Une belle revanche pour celui qui a été véritablement transformé par son passage en Angleterre – un pays qu’il connaît désormais très bien.

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Lucas Digne a toujours été prédisposé à devenir l’un des meilleurs latéraux d’Europe, tant dans sa compréhension du jeu que dans son corps et sa morphologie. D’ailleurs, dans un entretien accordé à L’Équipe, son coéquipier à Everton Abdoulaye Doucouré a tenu à mettre en valeur les qualités physiques souvent oubliées du natif de Meaux :

J’ai même connu Lucas plus jeune, en Ligue 1, et c’était déjà une bête physiquement. Il a des grosses cuisses, de gros mollets, a toujours été assez costaud. Mais l’Angleterre l’a encore endurci. Il fait très attention à son régime alimentaire, il est tout le temps en salle de muscu. C’est un acharné de travail.

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Lucas Digne sous le charme de l’Angleterre

En Premier League, championnat réputé pour être le plus exigeant du monde, Digne est comme un poisson dans l’eau. Il a aussi (et surtout) fait une superbe rencontre : Unai Emery, entraîneur d’Aston Villa, où il évolue, et qui l’a encore rendu meilleur :

Il m’a permis de passer un cap à un moment donné de ma carrière où je ne pensais sans doute plus en passer un. J’arrivais à 29 ans, je me suis dit que j’étais dans mes meilleures années, que j’allais continuer à profiter et surfer sur mon expérience.



Au final, il m’a donné de nouveaux conseils sur la tactique, sur comment défendre, adopter un positionnement nouveau pour moi et auquel il fallait que je m’adapte. Il a imposé aussi une nouvelle rigueur, avec un énorme travail à la vidéo. Cela m’a apporté énormément.

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Si tu n’es pas bon dans les duels en Angleterre, tu ne peux pas exister. Il y a tellement d’impacts dans un match que si tu n’arrives pas à t’imposer physiquement, tu ne pourras pas te servir seulement de ta technique. Ça vient vite sur toi, l’intensité est super élevée, ça va à 2000 à l’heure tout le temps. Tu ne peux pas t’échapper.

Cette reconnaissance, l’ancien Lillois la chérit. Estimant peut-être ne pas avoir toujours été considéré à sa juste valeur, il savoure aujourd’hui :

En Angleterre, les gens se rendent compte que je suis un latéral complet. Après, il y a toujours des petits trucs à peaufiner. Mais si le coach Emery a encore des conseils à me donner du même ordre que le changement d’orientation de mon corps, moi, je suis preneur

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Du haut de ses 31 ans, Lucas Digne traverse peut-être actuellement la phase la plus accomplie de sa carrière. Heureux en Angleterre, souhaitons désormais au latéral gauche de l’être aussi en équipe de France, lui qui semble clairement avoir une carte à jouer à un an et demi de la Coupe du Monde.

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