Léon Marchand se prononce à son tour sur l’aveu de Florent Manaudou : « C’est un peu…

Léon Marchand et Florent Manaudou
France TV (DR) / beIN Sports (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Parti en Australie il y a plusieurs semaines déjà, Léon Marchand n’a pas pu s’empêcher de venir faire un tour au Grand Prix de Melbourne, premier stop de la saison de Formule 1. Il y a notamment évoqué un étonnant sujet, sur lequel Florent Manaudou s’était déjà prononcé il y a quelques jours. Avec la même approche.

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Quand on pense à la natation française, deux noms sortent inévitablement du lot : Léon Marchand, qui a littéralement roulé sur la concurrence lors des Jeux Olympiques 2024, et Florent Manaudou, qui, au panache, est allé s’adjuger une (probable) dernière breloque devant son public. Les deux hommes ont contribué à beaucoup populariser la discipline dans l’Hexagone, ce qui amène des questions parfois… étonnantes.

De passage dans l’émission « Small Talk » de Konbini il y a quelques jours, le frère de Laure Manaudou a ainsi été questionné sur l’habitude qu’ont l’écrasante majorité de nageurs de se raser le corps avant un tournoi majeur. Le trentenaire avait confirmé, et surtout expliqué pourquoi ce rituel était inamovible pour ses homologues des bassins et lui-même :

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C’est plus une armure qu’on se met, en fait. Quand on se rase, ça veut dire qu’on est prêt. Donc il y a évidemment un côté physique, c’est plus hydrodynamique, mais généralement quand on se rase c’est que c’est les championnats du monde ou les JO. C’est : « Ok, je suis prêt ». Comme un joueur de foot qui met son maillot de match, ce n’est pas pareil que le maillot d’entraînement.

Est-ce que c’est prouvé que l’absence de poils renforce l’hydrodynamisme ? Il n’y a pas de poils sur les poissons, donc ça paraît logique.



Léon Marchand évoque un drôle de secret des nageurs

Le week-end dernier, c’est Léon Marchand qui, à son tour, s’est exprimé sur la chose. Le Toulousain n’a toutefois pas été questionné à ce sujet, mais l’a lui-même mis sur la table au détour d’une interview dans laquelle il racontait son week-end dans les paddocks du Grand Prix de Melbourne en F1 :

J’ai pu parler à Pierre Gasly. J’étais en contact avec lui depuis plusieurs mois déjà mais c’est vrai qu’il y a pas mal de parallèles à faire entre la natation et la Formule 1.

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Il disait que les suspensions avaient été décalées de quelques millimètres et qu’il pouvait le ressentir. C’est un peu comme nous quand on se rase par exemple avant la compétition. Ce sont des choses que les gens ne comprennent pas mais quand on est dans l’eau, on le ressent.

Le diable est dans les détails, comme le dit le vieil adage, et les nageurs savent bien que leur pilosité peut à la fois influer sur leur confort dans l’eau, sur leur dynamisme, sur la capacité à envoyer au cerveau le message qu’il s’agit d’une grande compétition… et sur le chronomètre, dans un sport où chaque millième compte. C’est ainsi que le rasage est désormais quasi-généralisé chez les hommes comme chez les femmes.

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Florent Manaudou et Léon Marchand n’apprennent rien à ceux qui suivent la natation régulièrement : la gestion de la pilosité est un enjeu de taille, mais qui est désormais appliqué par 99% des compétiteurs. De fait, c’est parce qu’ils étaient meilleurs que les Français ont pu aller chercher des médailles, et non pas parce qu’ils maniaient mieux le rasoir que leurs adversaires !

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