Ex-coéquipiers, Thierry Henry balance sur Juninho : « Je pensais qu’il ne faisait pas exprès, et puis… 

Thierry Henry et Juninho
Téléfoot (DR) / Vanessa Riche (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

S’ils ne se sont jamais croisés sur les terrains de Ligue 1, Thierry Henry et Juninho ont finir par évoluer sous le même maillot en fin de carrière, aux New York Red Bulls. L’occasion pour le buteur français de revoir son jugement sur l’ancien Lyonnais.

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Avec 344 matchs et sept titres de champion consécutifs, Juninho Pernambucano est sans contestation l’une des plus grandes légendes de l’Olympique Lyonnais. Il faut dire que le milieu brésilien y était pour beaucoup dans le succès des Gones, lui qui s’est notamment rendu mythique grâce à sa grande spécialité : les coups-francs.

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Thierry Henry sidéré par le talent de Juninho sur les coups francs

Encore aujourd’hui, plus d’une décennie après sa retraite, Juninho est considéré comme l’un des, si ce n’est le plus grand tireur de coups francs jamais observés sur un terrain de football. Il faut dire qu’il en a inscrit pas moins de 77 au cours de sa carrière, plus que n’importe qui d’autre dans l’histoire. Et ce n’était pas dû à la chance, comme l’avait expliqué Thierry Henry à Téléfoot après l’avoir côtoyé aux États-Unis :



Juninho, on s’arrête, c’est fini. Y’a des mecs qui veulent frapper comme Juninho, mais moi si je frappe comme Juninho je me fais mal. Mon pied il est là (à 90 degrés), si je veux faire ça il faut que je retourne en enfance et que je mette des chaussures orthopédiques. J’ai jamais vu un mec tirer… Juninho après, il est venu jouer aux New York Red Bulls avec moi.

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Au début je pensais qu’il ne faisait pas exprès, et il est venu à l’entraînement je vais le voir et je lui dis : « Juni, tu faisais pas exprès en vrai ? Tu tirais, mais tu laissais flotter la balle ? » Il m’a dit : « non, regarde. » Première lucarne, elle est partie sur le côté, il m’a dit : « deuxième lucarne », et il l’a envoyé, la balle a flotté et est partie là-bas. J’ai dis pardon. Pardon.

Si tu peux faire flotter la balle et lui faire changer de trajectoire où tu veux, mais ça c’est… Normalement, t’appuies sur un bouton normalement et puis tu fais tourner le truc. Blague à part mais Juninho, c’était juste un penalty en fait.

Difficile de faire plus belle marque de respect de la part du champion du monde 1998.

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Thierry Henry pensait que les coups francs de Juninho renfermaient une bonne part de chance, mais il a rapidement compris son erreur une fois qu’il est devenu le coéquipier du sniper brésilien. La fortune n’avait en fait rien à voir là-dedans, seulement beaucoup de travail et un talent unique pour envoyer des tirs placés dans le but adverse.

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