Zinédine Zidane violemment démoli par une star française : « C’est une petite frappe à trois francs »

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Hissé au rang d’icône nationale en France, Zinédine Zidane est continuellement l’une des personnalités les plus populaires de l’Hexagone. Pourtant, il lui arrive parfois d’être ciblé par des critiques plus ou moins virulentes. Et en l’occurrence, c’est avec des propos particulièrement injurieux qu’un artiste avait évoqué le footballeur.

Depuis un soir béni du 12 juillet 1998, il est intouchable en France. D’ailleurs, même sa grossière erreur en finale de la Coupe du Monde 2006 n’a pas entamé la popularité de Zinédine Zidane, héros de toute une génération, et symbole d’une France que l’on aurait aimé voir suspendue dans le temps après le triomphe de France-Brésil.

Très soucieux de son image publique, qu’il maîtrise à la perfection, Zizou est toujours aussi apprécié à travers la société française. Malheureusement, et comme chacun sait, il est impossible de faire l’unanimité totale, et plusieurs critiques se sont abattues sur « ZZ » au fil des années. À commencer par celles de Jean-Louis Murat.

Le chanteur français qui déteste Zinédine Zidane

Non-content d’avoir déjà estimé que le Ballon d’Or 1998 avait « le QI d’une courge », l’interprète de « L’ange déchu » avait ensuite traité Zizou de « petite frappe » dans une autre interview :

J’ai toujours eu de gros problèmes avec ses mauvais gestes. C’est une petite frappe à trois francs.

Connu pour avoir écopé de 13 cartons rouges en carrière en raison de ses gestes d’humeur, Zidane est notamment critiqué pour son fameux pétage de plomb en finale du Mondial 2006. Murat ajoutait d’ailleurs :

Platini ou Messi ne mettraient jamais un coup de boule à un adversaire, c’est pour ça aussi que je les admire.

Zinédine Zidane peut néanmoins être rassuré : il n’a pas été le seul à être ciblé par l’artiste… loin de là ! En fait, tout le monde ou presque a un jour été victime des saillies de Murat, qui avait notamment accusé Yannick Noah de « ne pas être un champion », et d’avoir « gagné Roland-Garros chargé comme une mule ».

Quant à Johnny Hallyday, dans un autre registre, la violence des propos tenus se passe de commentaire :

C’est la ringardise française à son maximum, c’est le ringard absolu qui fascine par une espèce de sauvagerie à trois francs. Le jour de sa mort, ce fut un soulagement. Comme un 6 juin 1944 pour la musique. À cause de lui, nous sommes passés pour des tocards pendant 50 ans.

Il est impossible de faire l’unanimité de manière générale, et encore plus quand Jean-Louis Murat s’en mêle. Connu pour son franc-parler légendaire et sa personnalité atypique dans le milieu musical, l’artiste n’a jamais caché son goût de la provocation et de la diatribe. Pas de quoi, on l’imagine, empêcher Zinédine Zidane de dormir néanmoins…