NBA – Passé par la Chine, l’ancien giga-bust Greg Oden révèle son addiction là-bas : « Un par jour »

NBA Greg Oden
Knuckleheads (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Ancien first pick de draft, Greg Oden n’a jamais pu exploiter son plein potentiel en raison des blessures. Le pivot a fini par mettre les voiles vers le championnat chinois où il a rapidement développé une addiction bien précise, comme il l’a confié.

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C’est une règle tacite au sein de la NBA : être choisi en deuxième place à la draft est souvent synonyme de malchance. Nombreux sont les picks n°2 à avoir connu une carrière cauchemardesque, à l’exception de Kevin Durant bien sûr. Mais si le Slim Reaper est aussi incroyable, c’est peut-être aussi parce que c’est le seul joueur à avoir été sélectionné plus haut que lui en 2007 qui a eu le droit à tout le mauvais karma…

Annoncé comme un monstre des raquettes en sotie d’Ohio State, Greg Oden a en effet été immédiatement trahi par son corps à son arrivée dans la ligue. Constamment blessé aux genoux et/ou aux pieds, le pivot drafté par les Blazers ne jouera que trois ans en NBA pour 105 matchs en tout. Étant donné qu’on parle là d’un d’un first pick de draft, difficile de ne pas le considérer comme l’un des plus gros busts de tous les temps.

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Malgré tout, l’ancien Buckeye s’est longtemps battu pour pouvoir prolonger sa carrière, faisant même le choix de jouer une ultime saison… en Chine, chez les Jiangsu Dragons pour qui il disputera 25 matchs. Invité du célèbre podcast Knuckleheads récemment, Oden est d’ailleurs revenu sur cette expérience en Extrême-Orient et plus particulièrement sur son accueil, à peine arrivé sur place après un voyage éprouvant :



Greg Oden salement accro aux cigarettes chinoises

J’ai joué en Chine. C’était, c’était… différent. Je me souviens du premier entraînement. Je descends de l’avion, un vol de 18 heures, et je me rends directement au gymnase. On va faire ces entraînements, puis on va jouer un peu de pick-up. Je joue tranquillement, je réussis quelques tirs, quelques hooks, quelques dunks, tout se passe bien.

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Les gars m’ont donné mon maillot tout de suite après : « Tu signes tout de suite, on a un match dans une semaine ». J’ai répondu : « Non, je dois me préparer ».

Pas étonnant que le big man se soit montré aussi effrayé à l’idée de débarquer immédiatement en match. Lui préférait être sûr à 100% de pouvoir jouer, mais ses dirigeants ne l’entendaient pas de cette oreille car voulant capitaliser sur son arrivée.

Au final, Oden a tourné à 13 points, 12 rebonds et 3 contres de moyenne dans l’Empire du Milieu, sans pour autant échapper aux critiques à cause de sa fragilité. Afin de pouvoir y faire face, il avoue d’ailleurs s’être accordé une addiction bien particulière :

Jouer là-bas m’a ouvert les yeux : je dis toujours aux gens qu’à la fin de la saison, je fumais un paquet par jour. Avant le match. Leurs cigarettes ne sont pas comme les nôtres, par contre. Tu tires deux fois sur ces merdes et c’est fini.

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Partout où il a joué, Greg Oden a vu les blessures le pourrir ainsi que son image auprès du public, y compris en Chine. Là-bas, il s’est donc mis à fumer comme un pompier afin de se changer les idées… reste à savoir si l’ancien Blazer a conservé cette sale habitude alors qu’il est désormais de retour aux États-Unis, oeuvrant du côté de la NCAA.

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