Par Rédaction | Sport
Débarquer en NBA est toujours une expérience délicate, et plus encore au début des années 2000 quand Tony Parker a rejoint le club alors très fermé des Européens qui ont tenté le grand saut. Très vite, TP est tombé sur un joueur qui lui a fait faire de véritables cauchemars, et on peut le comprendre…
4 fois champion NBA, 6 fois All-Star, MVP des Finales en 2007, et bien plus encore : on ne présente plus le CV stratosphérique de Tony Parker. De son arrivée au début des années 2000 dans une époque axée sur la défense et les isolations à sa retraite en plein boom de l’ère du tir à 3 points, le tricolore a tout connu ou presque au sein de la ligue.
Au match-up d’innombrables stars au fil des années, Parker a donné la leçon à plus d’un joueur, et notamment à un certain Steph Curry lors des premiers pas dans la ligue. Mais quelques années auparavant, c’est TP lui-même qui se faisait très sérieusement bouger par des stars établies… dont une en particulier : Stephon Marbury.
Le bel hommage de Tony Parker à Stephon Marbury
De passage dans le podcast « Knucklehead », la légende des Spurs a ainsi donné ses fleurs à l’ancien Knick :
Knucklehead Podcast : « Qui est le premier joueur qui t’a botté le cul quand tu es arrivé en NBA ? »
Tony Parker : « Le premier ? Hmm… Je dois dire Stephon Marbury. Mec, à Phoenix, il était très bon, et très physique.
Je me souviens qu’on les a affrontés lors des playoffs en 2003, et il a mis ce game-winner avec la planche, ce tir incroyable. Franchement, il me tuait. Les deux premiers matchs, il me ciblait, et c’était en gros : « Bienvenue en NBA ». Mon année rookie, j’avais très bien joué contre Gary Payton, même si on avait perdu contre les Lakers. Alors que là, Marbury, c’était la première fois où j’étais genre : « Wow, ce type est trop fort, je vais devoir élever mon niveau ».
En plus de « Starbury », TP a été impressionné par un autre nom qui rappellera de jolis souvenirs aux fans de basket du début des années 2000 :
Hormis Marbury, il y avait aussi Steve Francis au début. Quand je suis arrivé dans la ligue, il était vraiment fort avec les isolations, les trucs de ce genre. C’était un très bon test pour moi pour essayer d’être bon en défense, de rester en face de ces gars-là. Pop m’a dit cash : « Si tu peux défendre correctement sur ces deux gars, tu as une chance de réussir en NBA ».
Bien évidemment, le Français a su saisir l’occasion, réussissant ensuite une carrière encore plus impressionnante que ses deux premiers rivaux, qui lui auront néanmoins beaucoup fait apprendre.
C’est généralement au début de sa carrière qu’un joueur est le plus vulnérable, puisqu’il découvre le très haut niveau de superstars de la ligue. Tony Parker n’a pas échappé à cette règle face à Stephon Marbury et Steve Francis, avant de devenir, quelques années plus tard, celui qui administrait à son tour les moments « bienvenue en NBA » aux jeunes pousses…