Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Ancien joueur de Bundesliga, Niklas Schmidt évolue en Ligue 1 depuis deux ans désormais. Pensionnaire du Toulouse FC, l’Allemand s’était d’ailleurs laissé aller à une comparaison entre les deux championnats, quelques semaines après son arrivée.
Malheureusement pour lui, il n’a pas connu les années de gloire du Werder Bremen. Ayant fait ses débuts pour le prestigieux club du nord de l’Allemagne en 2016, Niklas Schmidt a surtout été prêté à droite à gauche par ses dirigeants avant de revenir aux bords de la Weser… alors que les Verts et Blancs étaient descendus en deuxième division. C’est donc sans surprise qu’il a fait ses valises en 2023, afin de traverser le Rhin.
C’est ainsi à Toulouse que le milieu de terrain s’est installé depuis deux ans, lui qui avouait dès novembre 2023 que ses connaissances du championnat français étaient très limitées avant de rallier l’Hexagone. La surprise fut donc d’autant plus grande quand il a découvert la ferveur des supporters tricolores dans les stade les jours de match, Schmidt ne tarissant pas d’éloges à ce sujet auprès de La Dépêche du Midi :
Niklas Schmidt impressionné par l’ambiance dans les stades français
Honnêtement, je n’avais jamais regardé un match de Ligue 1, sauf peut-être un gros match comme Paris – Marseille quand c’était diffusé en Allemagne. Mais je ne suivais pas la Ligue 1. Et en arrivant j’ai découvert des ambiances assez folles. J’ai joué dans beaucoup de stades en Bundesliga et l’ambiance que l’on a au Stadium n’a rien à envier aux stades allemands.
J’apprécie vraiment les stades en France, mais les matchs à Toulouse sont vraiment spéciaux car les fans sont incroyables (…). En France, ils font beaucoup de bruit, c’est d’ailleurs ce que j’ai raconté à ma famille et mes amis, ici le bruit vient de tout le stade. En Allemagne, il y a du bruit, mais c’est seulement une partie du stade qui chante, le reste est plutôt silencieux.
De toute évidence, Schmidt a fait le bon choix en débarquant dans la Ville Rose, allant même jusqu’à dire que le public du « Téfécé » est encore plus inspirant que ceux des clubs allemands. Autre point très important pour lui, le soutien psychologique accordé aux joueurs sur place alors qu’il n’a jamais caché souffrir de dépression :
Je suis toujours sous traitement psychologique à Toulouse, en Anglais. Le face-à-face est tout simplement important pour moi. Nous avons une psychologue qui m’aime et me donne de nombreux conseils chaque semaine. Il y a encore des jours où les choses vont très mal, mais il y a aussi des jours où les choses vont très bien. L’important pour moi est que cet équilibre reste maintenu. Le football est ma thérapie.
La Ligue 1 n’était pas un championnat que Niklas Schmidt connaissait particulièrement avant de poser ses valises à Toulouse, mais le milieu de terrain ne regrette pas ce choix de carrière. Au contraire, il a rapidement été conquis par l’ambiance des stades tricolores.