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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Comme dans toutes les disciplines sportives, le dopage demeure un sujet sensible dans le milieu du basket-ball. L’arrière des Knicks Josh Hart a cependant lâché un coup de gueule sur le sujet, alors qu’un joueur a été sanctionné pour un produit qui fait débat.
Parmi les polémiques qui peuvent toucher le basket-ball, celle du dopage se fait finalement assez rare dans l’actualité. Elle a pourtant été remise en lumière il y a quelques jours par l’intermédiaire de Bobby Portis, suspendu pour pas moins de 25 matchs sans salaire suite à un test positif. Sauf que son cas est un peu particulier…
En effet, là où le dopage concerne généralement des stéroïdes ou d’autres substances illicites permettant de maximiser les performances physiques, l’intérieur des Bucks a été épinglé à cause d’une consommation de Tramadol. Un simple analgésique qui n’aurait rien à faire parmi la liste des produits bannis, selon Josh Hart. L’arrière des Knicks a apporté quelques précisions sur le sujet dans son podcast avec Jalen Brunson :
Il y a certainement des choses sur la liste des substances interdites qui n’ont pas besoin d’y figurer. La prescription ou la pilule qu’il a prise et pour laquelle il a été testé positif est un analgésique très, très léger. Tellement léger que certains médecins ne le prescrivent même pas, tant l’effet est faible… Mais nous devons nous assurer que nous savons, en tant qu’athlètes, ce que nous mettons dans notre corps.
Jalen Brunson et Josh Hart se livrent sur les contrôles anti-dopage
C’est un fait, les joueurs NBA doivent prendre des médicaments en cas de pépin physique et même s’ils doivent faire attention à ce qu’ils ingurgitent, ils ne sont pas des experts en la matière. D’autant plus que comme Hart l’explique, la substance incriminée dans le cas de Portis n’avait rien d’un produit dopant… Au passage, lui et Brunson en ont profité pour s’exprimer à coeur ouvert sur les contrôles de la ligue :
Jalen Brunson : La série contre Miami où je n’ai pas fait la passe à Josh, j’avais plutôt bien joué durant cette série. J’ai été testé le lendemain, genre un test anti-dopage hors saison. Une fois que la saison s’est terminée, j’ai littéralement été appelé le jour suivant : « Hey, on vient te faire un test anti-dopage. »
Josh Hart : Les tests ne sont clairement pas faits au hasard. (…) La NBA m’a traqué pendant quatre jours. J’étais à Miami, je pense pas avoir changé de numéro de téléphone et j’ai vu un numéro inconnu appeler.
Je me suis dit que je n’allais pas répondre parce que je ne sais pas qui c’est. Quelques jours ont passé et puis, l’un des gars aux Knicks m’a appelé et m’a dit : « Yo, la NBA essaie de te contacter, tu dois passer un test anti-dopage. Apparemment ils t’ont appelé à plusieurs reprises. » Je me suis dit : « oh mince », donc la personne m’a appelé genre une heure plus tard.
Bobby Portis a été très lourdement suspendu et privé de son salaire… à cause d’un analgésique qui, selon Josh Hart, n’a absolument rien à faire sur la liste rouge des produits dopants de la NBA. Reste à savoir si la grande ligue mettra cette dernière à jour.
