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Par Rédaction | Sport
Alors qu’il n’était encore qu’un lycéen, LeBron James était déjà présenté comme un prodige et le futur visage de la NBA, une image qui ne plaisait pas forcément à ceux qui deviendraient ses coéquipiers après la Draft. Des années après, Darius Miles est revenu sur ses déclarations polémiques.
À 40 ans, LeBron James est toujours un joueur dominant, il continue de battre des records, ce qui pousse de plus en plus de spécialistes à retourner leur veste. Michael Jordan a beau avoir plus de bagues, plus de titres de MVP, la longévité du King et sa capacité à rendre les autres meilleurs sont des arguments de poids dans le débat du GOAT.
Et ce qui est d’autant plus impressionnant, c’est que LeBron est présenté comme un génie depuis le plus jeune âge et qu’il a dû faire face à une immense pression populaire et médiatique. En fait, plus le temps passe, et plus les déclarations des Cavaliers avant sa Draft paraissent lunaires. Ceux qui allaient devenir ses partenaires n’étaient pas convaincus.
Darius Miles se défend à propos de LeBron James
Carlos Boozer : On a déjà de meilleurs joueurs que lui à son poste, dans notre équipe.
Smush Parker : Il ne va pas pouvoir entrer en jeu et avoir un impact immédiat comme Caron Butler.
Darius Miles : Je ne pense pas vraiment qu’on puisse intégrer un joueur issu du lycée comme ça et penser que grâce à lui, votre équipe va faire un virage à 180 degrés. Il n’a qu’à suivre notre exemple.
En 2003, il était difficile pour des joueurs NBA de reconnaitre qu’un lycéen pouvait débarquer du jour au lendemain et changer le destin d’une franchise. C’est pourtant ce que LeBron a fait dans l’Ohio, quitte à rendre ridicules ces déclarations. De passage dans le podcast de Tony Allen et Zach Randolph, Darius Miles a tenu à se défendre :
Vous connaissez les médias, ils sortent une phrase de son contexte et vous font dire des choses que vous ne pensez pas. S’ils avaient vraiment diffusé toute mon intervention, chacun de mes mots, les gens auraient vu que je défendais LeBron en fait. Les gens lui mettaient une telle pression alors qu’il n’était même pas encore drafté…
Nous n’avions pas vu Kobe Bryant le faire. Nous n’avions pas vu Kevin Garnett le faire. À cette époque nous n’avions vu aucun joueur sortir directement du lycée, être performant et changer le destin d’une franchise. Ils se sont améliorés progressivement jusqu’au point de devenir les leaders. Je défendais simplement LeBron.
Darius Miles n’était pas réticent face à l’arrivée de LeBron James chez les Cavaliers, il le défendait visiblement d’une pression trop forte. Avec du recul, il aurait peut-être mieux fait de le soutenir directement et de le complimenter.
