Par Joël Pütz | Journaliste sportif
S’il n’a porté que le maillot des Celtics lors de sa carrière, c’est aux Pacers que Larry Bird s’est illustré en tant que coach puis dirigeant. Il était encore dans les parages quand Paul George y a débarqué et ce dernier a partagé une anecdote où le Hall of Famer avait laissé les joueurs sans voix. Pour rappel, il était alors à la retraite depuis plus de 20 ans !
Qui dit grand joueur ne dit pas forcément grand coach ou même grand exécutif. Demandez à Magic Johnson ou encore Michael Jordan, dont la reconversion dans ces domaines n’avait pas vraiment été couronnée de succès. Mais Larry Bird fait clairement exception à cette règle, puisqu’il est encore aujourd’hui une référence dans ce domaine.
Légende vivante des Celtics, l’ailier n’avait cependant pas rejoint le front office de Boston après avoir pris sa retraite des parquets. À la place, il était rentré dans son Indiana natal où il était d’abord devenu entraîneur, menant les Pacers de Reggie Miller en Finales face aux Lakers de Shaq et Kobe. Élu Coach de l’Année en en 1998, il en fera de même en tant que dirigeant 14 ans plus tard. Il avait tout compris au basket.
Quand Larry Bird impressionnait les Pacers à l’entraînement
Forcément, c’était un véritable honneur pour les joueurs d’Indianapolis d’être au contact d’une icône de la NBA comme le triple champion. Paul George n’est en tout cas pas près d’oublier ses nombreux échanges avec Larry Legend, la star ayant fait ses débuts dans la ligue en 2010. Lors d’une interview avec SLAM Magazine, le sextuple All-Star ne tarissait d’ailleurs pas d’éloges à propos du plus grand rival de Magic Johnson :
Larry a été la première personne à qui j’ai vraiment parlé. Nous avons eu une conversation téléphonique d’au moins une heure ou deux sur ce que je devais améliorer, sur les domaines dans lesquels je pouvais m’améliorer. Comment jouer en attaque, comment jouer au sein de l’équipe. Il a été dans mon camp tout au long de ma carrière.
Conscient de ce qu’il pouvait apporter à la nouvelle génération par son immense vécu, le Hall of Famer restait donc au contact des joueurs. Et il n’avait pas son pareil pour les motiver, ne serait-ce qu’en leur montrant à quel point il était toujours aussi fort au shoot alors qu’il avait passé la cinquantaine. PG13 se souvient très bien d’une anecdote durant laquelle Bird avait laissé le roster complet choqué devant son talent :
Il a ramassé une balle qui avait roulé jusqu’à lui. Il s’est retroussé les manches et a rentré une quinzaine de tirs d’affilée avant de partir comme si de rien n’était. C’est la chose la plus folle que j’ai vue. Nous ne savions pas si nous devions continuer à shooter ou mettre fin à l’entraînement. C’était génial.
Pas mal pour un homme qui n’avait pas plus tâté de la gonfle depuis deux décennies.
Si Larry Bird est encore aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs snipers de tous les temps, ce n’est pas sans raison. Il avait beau être à la retraite depuis des décennies, ça ne l’empêchait pas de pouvoir faire le show devant un jeun Paul George médusé.