Après 4 ans là-bas, Thierry Henry très cash sur les Américains : « Quand je n’étais pas bon, ils…

Thierry Henry évoque les USA
GQ (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Thierry Henry est une légende à Arsenal et en Angleterre, mais aussi du côté de New York, où il a fait les beaux jours des Red Bulls. Des années après son départ, l’attaquant est revenu sur cette expérience et sur son rapport au public américain.

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Légende absolue du côté d’Arsenal, où sa statue se trouve aujourd’hui devant l’Emirates Stadium, Thierry Henry avait dû quitter le club pour atteindre le plus haut niveau et gagner des titres. Au FC Barcelone il n’était plus l’homme de la situation, mais un coéquipier de Lionel Messi, un attaquant qui devait suivre les consignes pointues de Pep Guardiola.

En acceptant de mettre son égo de côté, l’attaquant qui a fait trembler tous les petits filets d’Angleterre a réussi un exploit historique qui ne sera sans doute jamais égalé : un sextuplé composé de la Ligue des Champions, du championnat d’Espagne, de la Coupe d’Espagne, de la Supercoupe d’Europe, de la Supercoupe d’Espagne et de la Coupe du monde des clubs.

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Thierry Henry parle de son passage à New York

Avec le sentiment du devoir accompli et un palmarès bien rempli, Thierry Henry s’était envolé pour la MLS en 2010, et plus particulièrement pour New York. Lors de la saison 2013, son équipe avait même décroché le meilleur bilan de la ligue, preuve qu’il n’était pas là pour rire. Des années après, sur la chaine YouTube des New York Red Bulls, il est revenu sur l’expérience.



Quand je n’étais pas bon les fans me le faisaient savoir. Ils se demandaient ce que je savais faire. Nous avons échangé, ils m’ont fait savoir ce qu’ils n’aiment pas, je leur ai parlé aussi, et après ce n’était que de l’amour. C’est pour cette raison que j’aime les habitants de New York. Quand ils ont un truc à te dire, ils vont te le dire. Peu importe si c’est plaisant ou non. C’est aussi ma personnalité.

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Si tu ne veux pas que je m’énerve, tu me laisses dormir. Mais si tu viens me réveiller, alors je suis réveillé, et j’ai toujours cet aspect de ma personnalité en moi. Si tu viens me taquiner, alors je réponds. Des fois je cherchais les embrouilles avec n’importe qui pour trouver cette motivation. J’avais besoin de ça pour me réveiller. Sur certains matchs quand tu n’as pas envie de jouer, il faut un truc pour se motiver.

Thierry Henry n’était pas toujours motivé avant les matchs de MLS, il avait besoin d’un challenge mental pour se réveiller. Parfois c’était une décision de l’arbitre, une autre fois c’était un adversaire un peu trop rugueux… Et puis certains soirs, il suffisait que les fans new yorkais le critiquent pour que l’attaquant se motive et marque des buts.

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Thierry Henry aime qu’on lui dise les choses sans tourner autour du pot, même si elles ne sont pas plaisantes à entendre. C’est la raison pour laquelle il s’était si bien entendu avec les fans des New York Red Bulls…

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