puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Tandis que les Lakers impressionnent ces temps-ci en NBA, LeBron James rayonne lui aussi sur le plan individuel. La ligue, elle, traverse une crise existentielle à laquelle Victor Wembanyama et Anthony Edwards se retrouvent mêlés, ce à quoi le King a réagi.
Avec 15 victoires sur leurs 19 derniers matches, ils apparaissent comme l’une des équipes les plus en forme du moment. Les Lakers peuvent pour cela remercier LeBron James, dont le rendement reste toujours aussi remarquable à 40 ans. Auteur d’un mois de février tonitruant, ce dernier se maintient en haut de l’affiche et n’a visiblement pas pour intention de lâcher les rênes de la NBA de sitôt.
Aucune lassitude ne peut en effet s’observer chez le leader angelino, détenteur du statut de visage de la ligue depuis plus d’une décennie. Malgré cela, bon nombre d’observateurs s’interrogent déjà sur l’identité de son successeur et peinent à s’accorder à ce sujet. Ainsi, quand certains analystes refusent de déléguer ce rôle à Victor Wembanyama, leur protégé rechigne quant à lui à s’emparer du trône.
LeBron James compatit avec Anthony Edwards
Outre Wembanyama, Anthony Edwards apparait depuis de longs mois comme un candidat crédible au rôle de figure de la ligue. Or, ce costume ne semble pas du tout l’intéresser, lui qui affirme même le laisser volontiers à son homologue français. Une posture qui en a surpris plus d’un, mais pas vraiment LeBron. Lancé sur ce dossier ces dernières heures en conférence de presse, le King s’est plutôt montré compréhensif :
LeBron James : Je ne sais pas trop quoi en penser. Après tout, à quoi bon vouloir devenir le visage d’une ligue quand tous les gens qui couvrent son actualité et parlent d’elle au quotidien crachent sur tout le monde ? Quand vous avez cette responsabilité, c’est juste bizarre comme situation. L’énergie que renvoient ces gens est… Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas quoi en penser.
Pour LBJ, pas étonnant que les jeunes stars du circuit ne souhaitent pas l’incarner, tant la publicité qui en est faite se veut négative depuis quelques temps. La mode semble en effet au bashing de la NBA dans les médias américains, que ce soit à cause du jeu qui y est développé ou de la personnalité de ses nouvelles figures de proue. Un constat qu’a d’ailleurs également déploré Tyrese Haliburton récemment.
À ce titre, la position d’Edwards fait pleinement sens aux yeux de LeBron, qui semble lui-même regretter l’inconfort qui accompagne son statut à l’heure actuelle. Quoi qu’il en soit, au vu du niveau qu’il continue d’afficher soir après soir sur le parquet, son mandat n’est pas près de prendre fin. Pas plus d’ailleurs que celui de Stephen Curry, avec qui il partage pour beaucoup l’affiche depuis de longues années désormais.
Toujours globalement considéré comme le visage de la NBA, LeBron James ne s’étonne pas de voir les candidats à sa succession rejeter ce statut. Selon lui, la mauvaise image de la ligue renvoyée par ses analystes contribuerait en effet à ce phénomène.
